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SdL_2014Ce Salon du Livre s’annonçait bien, avec, pour la première fois, un accès presse, et la présence d’un de mes auteurs favoris. Et puis une foule d’obligations diverses et variées (dont certaines peu réjouissantes) me sont tombées dessus, et il a fallu réduire drastiquement le temps de visite à la Porte de Versailles.

Puisqu’il fallait aller à l’essentiel, en trois heures au maximum, l’organisation s’est recentrée sur Qiu Xiaolong. Cet auteur chinois, qui écrit en anglais, fait partie de mes chouchous depuis une dizaine d’années. Impossible donc de manquer sa dédicace du samedi après-midi.

Avant de faire le siège du stand des éditions Liana Levi, quelques autres rencontres étaient prévues :

Jean-Claude Lalumière était présent sur le stand des éditions le dilettante pour Comme un karatéka belge qui fait du cinéma : l’auteur est fort sympathique, et j’ai pu lui dire tout le bien que ma soeur et moi pensons de l’épisode du pigeon dans Le front russe 

– je craignais d’avoir manqué Jean-Pierre Alaux, mais il se trouvait encore sur le stand 10/18 : une rencontre très sympathique avec un auteur non moins agréable

Au détour d’une allée, j’ai découvert que Qiu Xiaolong était interviewé, avec sa traductrice, sur la place des auteurs. Ce fut un plaisir de l’entendre s’exprimer sur ses romans, ainsi que sur l’importance de la poésie dans ses écrits et sur son choix de l’écriture en langue anglaise.

SdL_2014_2Comme mes consoeurs blogueuses, je fus faible et cédai à quelques tentations. Trois maisons d’éditions ont retenu mon attention :

– Payot-Rivages, où l’accueil était des plus chaleureux : Les humeurs d’une châtelaine anglaise, par Deborah Devonshire, et La Maison du professeur, par Willa Cather (chaudement recommandé par le monsieur auquel j’ai eu affaire) ont rejoint ma PAL

– une halte au Livre de Poche ensuite, où Quand reviennent les âmes errantes, de François Cheng, de même que Une vie de pintade à Bruxelles, par Elisabeth Clauss (dont j’attendais impatiemment la sortie en poche), sont tombés dans mon escarcelle

– les éditions Liana Levi étaient évidemment le centre de cette visite : en plus de Dragon bleu, tigre blanc, dûment dédicacé par Qiu Xiaolong, j’ai craqué pour De Venise à Venise, par P.M. Pasinetti

Un butin raisonnable, donc, agrémenté d’une petite pochette aux couleurs du Livre de poche, et d’un badge réalisé par le Conseil permanent des Ecrivains.

Et si l’on ajoute à cela une rencontre fortuite avec Stephie, qu’accompagnaient Sophie et Laurie, ces quelques heures volées à un emploi du temps fort chargé se sont transformées en un très agréable moment.