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Le salon de mrs pepys

~ carnet de lecture

Le salon de mrs pepys

Archives de Tag: Sherlock Holmes

En bref : le retour des billets de lecture

12 dimanche Mar 2017

Posted by mrspepys in Bande dessinée, Policier et thriller

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Histoire, Londres, Manga, Sherlock Holmes

Après un faux départ le mois dernier (pour cause de noyade sous une centaine de  copies de bac blanc…), nouveau dépoussiérage et retour des billets de lecture.

Pour faire passer la pilule des travaux, puis des corrections en masse, il a bien fallu se changer les idées avec un peu de lecture. En bref, quelques uns des ouvrages lus ces dernières semaines.

Rien de tel qu’un bon polar historique pour se détendre, et La berceuse de Staline a tout à fait rempli son office. Dans le quatrième volume des enquêtes de François-Claudius Simon, le lecteur embarque pour Moscou. Le policier est chargé d’un surprenant échange, entre un prisonnier sorti des geôles françaises à la demande de Lénine et le neveu d’un ministre accusé d’assassinat en Russie. Il entend bien aussi élucider le massacre d’une famille russe réfugiée à Paris et, joignant l’utile à l’agréable, retrouver sa dulcinée. Comme à son habitude, Guillaume Prévost propose un arrière-plan historique méticuleusement construit et une enquête fort bien ficelée. De quoi ravir les lecteurs convaincus par les enquêtes précédentes (ici, ici et encore là) mais aussi ceux qui découvriraient l’inspecteur Simon.

La berceuse de Staline, Guillaume Prévost, 2014.

La bande dessinée est aussi venue à mon secours, avec un manga adapté de la série Sherlock. Il s’agit du premier volume inspiré de la première saison de l’adaptation télévisée avec Benedict Cumberbatch, intitulé « Une étude en rose ». La transposition du premier épisode de la série est réalisée avec une fidélité étonnante. Non seulement le scénario est parfaitement identique, mais le dessinateur propose des plans qui sont les mêmes que ceux de la série. Ce type de production est évidemment destiné aux fans de la série (et de l’acteur principal…), mais il peut aussi être un moyen de convaincre les lecteurs ne l’ayant pas encore visionnée. Les deux volumes suivants sont attendus dans les mois à venir en France. Avis aux amateurs.

Sherlock, « Une étude en rose », Jay., d’après un scénario de S. Moffat et M. Gatiss, 2013

 

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Jeu de pistes

19 vendredi Juil 2013

Posted by mrspepys in Policier et thriller

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Sherlock Holmes, souvenirs

couvjeudepistesVoici un roman qui a atterri dans ma PAL pour une raison des plus futiles : sa couverture ! La silhouette de Sherlock Holmes et le bric à brac de l’arrière-plan ont eu raison du peu de bon sens qui me reste dans une librairie. C’est à peine si j’ai parcouru la quatrième de couverture avant de le poser au fond de mon panier…

Damien March est américain, mais vit à Londres. La faute à un père amoureux du Royaume-Uni, qui a délocalisé toute sa petite famille outre-Atlantique. Employé par la BBC, fâché avec son écrivain de frère, séparé, Damien n’est pas vraiment heureux. Il n’en prend cependant réellement conscience qu’à l’annonce de la mort de son oncle Patrick, qui l’a choisi comme héritier principal. Cet héritage est une forme de cadeau empoisonné : une grande maison sur l’île d’Ionia, au large de Cape Cod, sans possibilité de transformations quelles qu’elles soient. Damien décide néanmoins de tenter sa chance et s’installe dans une demeure aussi excentrique que l’était son oncle. Deux tentatives de cambriolage, des rencontres hors du commun, une exploration de l’île et de son histoire,  et enfin la découverte d’un manuscrit inachevé rendent son séjour tout sauf ennuyeux. D’autant que les différents événements conduisent peu à peu Damien à mettre au jour un secret de famille.

Avec un titre pareil, on s’attend à une enquête, à des découvertes, à des indices révélés à un rythme échevelé. Rien de tel cependant dans ce roman, où le plus important est sans doute l’ambiance qui se met en place grâce à des souvenirs d’enfance, à des descriptions de lieux, de réunions familiales, de rencontres fortuites. On s’installe confortablement dans ce récit où les histoires de famille forment, à plusieurs niveaux différents, le coeur de l’affaire. Les relations entre père et fils, entre frères et soeurs occupent une large place. Tout conduit inéluctablement à la révélation d’un secret, qui n’est pas si mystérieux que cela si on lit attentivement le roman. La couverture m’avait fait espérer un peu plus de références à Sherlock Holmes, et j’avoue avoir été un peu déçue à ce sujet. Il n’en reste pas moins que j’ai malgré tout pris plaisir à cette lecture car le roman est bien construit. Le devenir du personnage principal tient le lecteur en haleine, le cadre de l’intrigue est aussi dépaysant qu’étrange. Des ingrédients idéaux pour entrer paisiblement dans les vacances.

Jeu de pistes, Marcel Theroux, 2001.

Oscar Wilde et le jeu de la mort

29 samedi Juin 2013

Posted by mrspepys in Policier et thriller

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Londres, Oscar Wilde, Sherlock Holmes, Thé

couvwildejeudela mortLa fin du mois anglais approche, et il est un auteur incontournable dont il n’a pas encore été question ici. Comblons donc cette lacune en évoquant l’inimitable Oscar Wilde grâce à la série de romans policiers dont il est le héros.

Dans ce deuxième volume (après Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles), tout commence par un dîner du Club Socrate, présidé par Oscar Wilde. Chaque premier dimanche du mois, ses sept membres, accompagné chacun d’un invité, se réunissent pour faire bombance dans un des salons du Cadogan Hotel. Pour ce rendez-vous de mai 1892, l’hôte du jour propose d’achever la soirée par un jeu où chaque convive désigne, anonymement et par écrit, la personne qu’il aimerait voir mourir au plus vite. Aux autres de deviner qui a désigné quelle victime. Voir surgir à quatre occasions le même nom, puis ceux d’Oscar Wilde et de son épouse, met mal à l’aise les invités. Mais leur inquiétude grandit encore quand meurent successivement les premières victimes de la liste. Se sentant comme responsable, et mû par une intense curiosité, Oscar Wilde décide d’élucider un mystère qui pourrait mettre en danger sa propre vie et celle de sa chère Constance.

Comme dans le premier roman, l’écrivain dandy mène l’enquête en compagnie de son ami et admirateur, Robert Sherard, auquel viennent régulièrement s’ajouter Arthur Conan Doyle et Walter Sickert. L’intrigue est cependant construite avec davantage de subtilité, et les références à la biographie d’Oscar Wilde y sont intégrées plus intelligemment. L’érudition obsessionnelle du volume précédent a laissé la place à des remarques ponctuelles. Les personnages sont moins caricaturaux, en particulier celui de Wilde, qui ne se limite plus à une pâle copie de Sherlock Holmes. L’histoire elle-même est mieux construite, avec moins de rebondissements et de déductions tirés par les cheveux. Un bémol néanmoins : les citations de Shakespeare sont sans doute un peu trop systématiques, et pas toujours opportunes. Pour autant, la lecture de ce roman a été bien plus agréable que celle du précédent. Et il n’est pas impossible que je me laisse à nouveau tenter par cette série.

Oscar Wilde et le jeu de la mort, Gyles Brandreth, 2008.

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L’affaire Lady Alistair (Les enquêtes d’Enola Holmes #2)

10 lundi Juin 2013

Posted by mrspepys in Littérature jeunesse

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Londres, Sherlock Holmes, SSHD

couvenola_2Une fois encore le défi du mois anglais est l’occasion d’extirper de la PAL un roman délaissé à tort.

Dans cette deuxième aventure d’Enola Holmes, petite soeur du grand détective connu de tous, l’intrigue est concentrée sur la disparition mystérieuse d’une jeune fille de bonne famille. Menant elle-même une vie clandestine, Enola se fait fort de faire la lumière sur cette affaire. Elle emprunte pour ce faire plusieurs identités, qui lui permettent d’enquêter sans s’exposer au risque de perdre sa liberté – ses deux frères n’ayant pas renoncé à lui imposer la vie qu’ils estiment correspondre à son rang. Elle se fait passer tantôt pour Mrs Ragostin, épouse dévouée d’un « spécialiste en recherches » inventé de toutes pièces en guise de couverture, tantôt pour sa secrétaire, la très voyante Miss Meshle. Elle s’est encore créé un personnage de religieuse muette, si pratique pour vagabonder de nuit dans les rues de Londres. Ainsi parée, Enola se met sur la piste de lady Alistair, et découvre les coulisses de la contestation prolétarienne.

Ce deuxième roman de la série est assez habilement construit. Il mêle les références holmésiennes à un tableau du Londres de la fin des années 1880 (en particulier la question sociale, comme on l’appelait alors). Il ne faut pas s’attendre à une enquête complexe ou à une grande érudition, car il s’agit d’un ouvrage destiné à la jeunesse. Certains aspects pourraient ainsi paraître un peu redondants ou trop explicites, mais la lecture reste néanmoins plaisante. Le personnage d’Enola est sympathique, quoiqu’un tantinet invraisemblable par moments. Sa relation avec Sherlock se complique dans ce deuxième volet, et laisse le lecteur sur sa faim, curieux d’en apprendre davantage dans la prochaine aventure.

Ne soyons donc pas trop tatillons et ne boudons pas notre plaisir. Espérons aussi que Nancy Springer puisse susciter, avec cette série, l’envie de découvrir l’oeuvre de Conan Doyle.

L’Affaire Lady Alistair (Les enquêtes d’Enola Holmes – 2), Nancy Springer, 2007

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Un mois de juin anglais

26 dimanche Mai 2013

Posted by mrspepys in Challenges et Défis

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Lire en anglais, Londres, Sherlock Holmes, Thé

keep-calm-and-readD’ici la fin de la semaine, ce salon passe à l’heure anglaise. Après le succès de la première session, Titine et Lou relance un défi auquel je n’ai pu résister longtemps : mettre à l’honneur, pendant tout le mois de juin, non seulement les auteurs anglais, mais aussi les films, les particularités culinaires (« gastronomiques », serait un peu excessif…) ou, pour le dire simplement, la civilisation anglaise dans son sens le plus large.

Quelques lectures et billets sont donc d’ores et déjà prévus :

– il sera enfin temps de partager avec vous tout le plaisir que j’ai eu à voyager aux côtés de Patrick Leigh Fermor

– quelques auteurs inévitables devraient être de la partie : Agatha Christie, Alan Bennet, Elizabeth Gaskell, Marina Lewycka, Arthur Conan Doyle

– on dégustera probablement un peu de thé

Juin se présente sous d’excellents auspices : une pluie de billets anglais est annoncée sur une kyrielle de blogs.

Notons cependant, qu’on s’autorisera ici une petite parenthèse nippone, afin d’honorer le challenge Ecrivains japonais, avec une lecture de Kenzaburo Oe.

The Sherlockian

04 dimanche Nov 2012

Posted by mrspepys in Policier et thriller

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Lire en anglais, Sherlock Holmes

Ce moment, Harold White l’a longtemps espéré. Il fait désormais partie des très renommés Irréguliers de Baker Street, une association qui rassemble le gratin des holmésiens. Cet honneur doit lui permettre, dès le lendemain de son intronisation, d’être le spectateur d’une conférence qui s’annonce historique. L’un des plus illustres Irréguliers, Alex Cale, doit présenter à ses confrères le graal holmésien, à savoir le volume manquant du journal intime de Sir Arthur Conan Doyle, celui qui est censé faire toute la lumière sur le grand hiatus. Mais la révélation ne peut avoir lieu : Alex Cale est assassiné et le journal disparaît. Poussé par la curiosité et l’orgueil, Harold White entreprend de résoudre ce double mystère à la manière de Sherlock Holmes.

A ce récit contemporain (les faits sont datés de 2010) se mêle celui de la vie de Conan Doyle au tournant de l’année 1900. A mesure que Harold White progresse dans son enquête, le lecteur découvre les tranches de vie contenues dans le volume manquant du journal d’un Conan Doyle qui, lassé de son héros, joue à son tour les détectives amateurs. Les deux narrations se rejoignent, au terme de la lecture, dans une double élucidation.

Il est manifeste que l’auteur s’est abondamment documenté pour rédiger ce roman. Non seulement il est précis dans ses références au Canon holmésien, mais il a aussi une connaissance assez aigüe du petit monde des amateurs de Sherlock Holmes. Cela ne l’empêche de se laisser aller à des imprécisions ou des confusions. Il évoque par exemple un musée Sherlock Holmes en Suisse à Lucerne, au pied des chutes de Reichenbach ; et en cela il mélange le musée de Meiringen, effectivement situé au pied desdites chutes, et celui de Lucens.

La longueur du roman et l’alternance entre chapitres contemporains et anciens rendent la lecture parfois laborieuse (il m’a fallu deux semaines pour venir à bout du roman…). L’intrigue manque de rythme, se veut trop exhaustive sur certains points qui finissent par se révéler secondaires. Et surtout, elle apporte finalement peu sur un sujet rebattu, le volume manquant du journal et les événements qui auraient convaincu Conan Doyle de rendre la vie à Sherlock Holmes. Le personnage principal est peu apte à attirer la sympathie du lecteur, et son acolyte, une jeune et mystérieuse journaliste, n’est guère plus captivante. Les holmésiens sont un tantinet caricaturés, mais rapidement abandonnés à leur sort au profit d’Harold White. L’enquête menée par Conan Doyle s’achève de bien étrange manière, et laisse le lecteur, perplexe, sur sa faim.

Le domaine de l’holmésologie et ses spécialistes ont été traités avec infiniment plus de talent par J.M. Erre dans Le mystère Sherlock, qui m’avait, comme The Sherlockian, été offert par Matilda dans le cadre du swap Sherlock Holmes.

Une lecture qui s’inscrit, of course, dans le cadre de la SSHD.

The Sherlockian, Graham Moore, 2010.

Le mystère Sherlock

13 vendredi Juil 2012

Posted by mrspepys in Policier et thriller

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Sherlock Holmes, SSHD

La géographie holmésienne est d’une incroyable richesse. Mais le lieu le plus dramatique de tous reste les chutes de Reichenbach, près de Meiringen, en Suisse. C’est là, à l’hôtel Baker Street, qu’a décidé de se réunir le gratin des sommités en holmésologie. Et l’enjeu est de taille : l’indéboulonnable professeur Bobo doit désigner, à l’issue de ce séjour, l’heureux titulaire de la toute nouvelle chaire d’holmésologie de la Sorbonne. Une météo exécrable, doublée d’une avalanche, vient bouleverser les plans des spécialistes. Quand, à la fin du week-end, les routes sont dégagées, c’est un hôtel transformé en tombeau que découvrent son directeur et le commissaire Lestrade. Armé d’une logique à toute épreuve et des récits des défunts hôtes, le commissaire, amateur de littérature policière, s’efforce de faire la lumière sur ces sordides événements.

Dans le petit mot qui accompagne ce roman, Matilda espère qu’il me fera rire. Qu’elle soit rassurée ! Impossible de ne pas sourire, voire éclater de rire, pendant cette lecture. La légèreté du ton, les jeux de mots (plus ou moins fins, mais toujours amusants), les multiples références aux œuvres d’Arthur Conan Doyle, ainsi qu’à celles d’Agatha Christie, font de ce texte une véritable pépite. Pour ne rien gâcher, l’intrigue est  construite intelligemment. Les personnages, en particulier les Holmésiens, sont divinement caricaturés. Pour un lecteur ayant frayé autant avec le Canon qu’avec des Holmésiens, ce tableau aussi excessif que vraisemblable est une source certaine d’amusement.

Ce fut donc un très bon moment de lecture, qui m’a permis de réviser mon opinion sur l’auteur (dont Made in China m’avait laissé un souvenir particulièrement désagréable). Merci, Matilda !

Le mystère Sherlock, J.M. Erre, 2012.

Pluie de swaps…

17 dimanche Juin 2012

Posted by mrspepys in Inclassable

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Sherlock Holmes, swap

Ce n’est pas un, mais deux swaps que je vous présente aujourd’hui.

Le premier, organisé par Valérie, marque la fin de la série « Mettez de la couleur dans votre PAL ». Après une participation aux éditions « Encre noire sur page blanche » et « Yello(w)range exotic« , j’ai cédé aux sirènes du Swap Violet, placé sous le signe de la féminité. Et c’est avec Lucie que j’ai eu le plaisir de faire équipe.

Des paquets violets ont donc jailli du colis.

Ils me réservaient des lectures fort alléchantes :

– Les oreilles de Buster, par Maria Ernestam

– De couleur mauve…, par Christelle Ravey

– Smokin’ Seventeen, par l’incontournable Janet Evanovich

Les papilles sont également à la fête

– d’excellentes madeleines à la framboise

– un exquis thé noir à  la violette (où j’ai trempé les madeleines…)

– de succulents biscuits home made (flocons d’avoine et abricot)

– du délicieux chocolat à la violette

     Et des surprises…

– une très jolie carte, accompagnée d’un extrait du Petit livre des couleurs de Michel Pastoureau

– un magnet violet à souhait

– un savon à la lavande qui embaume

– un élégant bracelet en velours

– un marque-page

– une boîte à couture un brin décalée

Mille mercis à Lucie pour cet exceptionnel colis, et à Valérie pour son organisation une fois de plus aussi irréprochable que conviviale.

Le second swap avait pour thème Sherlock Holmes, le seul et unique. Quelle meilleure binômette rêver qu’une des fondatrices de la SSHD (Société Sherlock Holmes des Dilettantes) ?, me suis-je dit en découvrant ce swap. Au diable les hésitations, je soumet l’idée à la donzelle, qui accepte de se jeter dans ce traquenard holmésien.

L’ouverture des colis fut l’occasion de passer un moment ensemble, à papoter de tout et de rien, de lectures of course, dans le voisinage de supporters tendus face à un écran diffusant un match de la coupe d’Europe  (Danemark/Portugal, pour ceux que cela intéresserait).

Sur la table, s’abattit une pluie de paquets. Pour corser leur ouverture, Matilda avait concocté un exercice épique à base d’hommes dansants : il me fallait déchiffrer l’indice avant de pouvoir délicatement m’acharner sur le papier. Venant à bout des têtes en bas, pieds en l’air et bras tendus ou pliés, voici ce que réservaient les paquets.

Des lectures totalement holmésiennes

– Le mystère Sherlock, par J.M. Erre

– The Beekeeper’s Apprentice, par Laurie R. King

– The Sherlockian, par Graham Moore

Des surprises époustouflantes

– un carnet pour mener l’enquête, avec les encouragements de quelques citations du Canon

– un porte-clé en forme de violon (d’ores et déjà en usage), méticuleusement rangé dans une petite boîte home made

–  trois marques-page

Des gourmandises…

– de bien bons macarons, dont il ne reste plus une miette

– des biscuits McVitie’s, évidemment

– un thé à se damner (thé vert et jasmin)

Merci, Matilda, pour ce swap réussi.

Me voici donc pourvue en lectures et grignotage pour quelques temps…

Elémentaire, mon cher Watson !

03 jeudi Mai 2012

Posted by mrspepys in Policier et thriller

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Sherlock Holmes

Comme l’indique le sous-titre, cet ouvrage rassemble « douze enquêtes policières résolues grâce à la logique, aux mathématiques et aux probabilités ». Un sujet alléchant de prime abord, surtout quand on apprécie les personnages d’Arthur Conan Doyle. Pourtant, au bout de quatre enquêtes et de quatre-vingt quinze pages, j’ai jeté l’éponge.

Sherlock Holmes, le docteur John Watson et leur logeuse, Mrs Hudson, sont bien présents. La structure des intrigues s’inspire de celles de Conan Doyle. Cependant les personnages sont caricaturés. Watson semblerait pour un peu n’être qu’un sombre crétin, dont Sherlock Holmes ne cesse de se moquer, avec une méchanceté proche du mépris.

Mais là n’est pas le plus pénible dans cette lecture. Ce qui m’a véritablement rebutée, c’est l’omniprésence des mathématiques, qui nécessite une concentration permanente. Au lieu de prendre plaisir à la lecture, de se laisser porter par l’histoire et d’attendre les déductions d’Holmes, le lecteur se crispe sur les démonstrations mathématiques, plutôt ardues et illustrées de moult schémas et graphiques.

Tout cela est bien plus mathématique que policier, et l’univers de Conan Doyle apparaît comme un prétexte à ces exercices mathématiques. D’ailleurs, dans les quatre histoires que j’ai peiné à terminer, le dénouement de l’intrigue est souvent bâclé, remisé au second plan derrière le triomphe de la logique mathématique.

Passez donc votre chemin, amateurs de Sherlock Holmes. Cet ouvrage est davantage réservé aux passionnés de problèmes mathématiques.

 Elémentaire, mon cher Watson !, Colin Bruce, 2001.

Désaccords imparfaits

19 jeudi Avr 2012

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

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Sherlock Holmes

Le souvenir de la sympathique découverte de Jonathan Coe (avec  La vie très privée de Mr. Sim) m’a fait m’emparer de ce recueil de nouvelles quand il a croisé mon regard.

Dans une courte introduction, l’auteur s’explique sur l’origine des textes proposés. Suivent trois nouvelles et un texte largement autobiographique. Dans Ivy et ses bêtises, un frère et une sœur se remémorent leur enfance, et en particulier une soirée de Noël où l’un d’entre eux pense avoir rencontré un fantôme. 9e et 13e met en valeur la capacité des hommes à imaginer ce qui se serait produit s’ils avaient dit une chose plutôt qu’une autre. Et, comme souvent, il est question de rencontre et d’amour. Dans Version originale, le personnage principal, un compositeur bombardé membre du jury d’un festival du film d’horreurs, est confronté à un souvenir peu agréable : il doit visionner le film réalisé par une jeune femme qu’il a autrefois éconduite.

     Chacune de ces nouvelles est un véritable petit bijou. En quelques phrases, les décors et les personnages sont campés avec précision. La tension monte rapidement, et la chute survient à point nommé, comme on l’attend dans ce type de texte. La fantaisie de l’auteur, l’ironie qu’il sait si bien manier, donnent du relief à ces récits.

 Le texte qui referme le recueil est toutefois d’une autre nature. Dans ce Journal d’une obsession, l’auteur raconte à quel point le film intitulé La vie privée de Sherlock Holmes a tenu une place de choix dans sa vie. Il fait le point sur chacune des étapes de son intérêt, qui tourne vite à l’obsession, pour un film au demeurant peu réussi. Ces quelques pages en apprennent autant au lecteur sur le film  et son réalisateur, Billy Wilder, que sur l’auteur.

Les quatre textes réunis n’ont à première vue guère de point commun. Pourtant il est évident qu’au cœur de chacun d’entre eux se tient le poids du passé, des occasions manquées, voire des regrets. Au-delà du plaisir renouvelé de se laisser séduire par la plume de Jonathan Coe, chacun peut tirer la leçon qu’il souhaite de cette lecture. Pour ma part, il s’agira peut-être de redonner une chance à La vie privée de Sherlock Holmes, que je ne porte pas dans mon cœur.

 Désaccords imparfaits, Jonathan Coe, 2012 – pour l’édition française de l’ensemble des textes.

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