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Le salon de mrs pepys

~ carnet de lecture

Le salon de mrs pepys

Archives de Tag: Premier roman

1144 livres

10 jeudi Mai 2018

Posted by mrspepys in Littérature contemporaine, Littérature française

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Famille, Livres, Premier roman, souvenirs

Tout commence par une lettre peu ordinaire. Le narrateur, né sous X, apprend, sous la plume de maître Noblecourt, que sa mère lui lègue l’ensemble de sa bibliothèque. Que voilà un héritage symbolique pour un bibliothécaire ! Quoiqu’un peu dérouté, le narrateur accepte de rencontrer le notaire, mais il rechigne à recevoir ces 1 144 livres qui l’attendent dans des cartons. Pourtant la curiosité finit par l’emporter. Et c’est une exploration peu commune qui débute.

Dans un roman très court et très dense, Jean Berthier entrecroise deux thèmes qui, de prime abord, n’ont guère de relation. La filiation,  et notamment le lien entre un enfant adopté et ses parents biologiques, sont exposés avec beaucoup de retenue, et une grande finesse. Malgré tout l’attachement que le narrateur porte à sa famille d’adoption, il exprime, envers celle qui l’a abandonné, des sentiments ambivalents, entre ressentiment et curiosité. Toutefois, son amour pour les livres, en tant qu’objets autant que pour leur contenu, le conduit à dépasser ses impressions premières.

Avec le narrateur, on s’interroge sur ce qu’une bibliothèque révèle de son propriétaire, autant que sur la place de la lecture, ou sur le rôle des bibliothèques publiques et de leurs actions. On se laisse enfin aller à noter, au cas où, quelques idées de lecture. C’est, en somme, un agréable premier roman que livre Jean Berthier.

1144 livres, Jean Berthier, 2018.

 

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Mala Vida

22 vendredi Jan 2016

Posted by mrspepys in Policier et thriller

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ELLE, Famille, Histoire, Premier roman

couvmalavidaLa crise financière a étrillé l’Espagne, qui s’est laissé séduire par les promesses d’une extrême-droite aux relents franquistes. Ils sont nombreux à avoir perdu leur poste dans le tourbillon qui a suivi les élections, notamment dans les médias. Diego Martin a conservé le sien à la radio publique, devenant malgré lui une preuve vivante de la tolérance du nouveau gouvernement. Spécialiste des affaires criminelles, il s’intéresse au meurtre d’un jeune politicien, promis à un brillant avenir, quand surgit sur la scène médiatique un scandale de trafic d’enfants remontant à la dictature franquiste. Il suit les deux pistes, sans savoir que ses enquêtes n’en forment qu’une.

C’est un polar sans prétention et de bonne facture que livre Marc Fernandez. Il met en scène des personnages correspondant à des archétypes du genre, sans tomber dans la caricature. Le journaliste d’investigation aussi expérimenté que désabusé côtoie le juge irréprochable et prêt à tout pour faire triompher la justice. Une détective au carnet d’adresses bien rempli et une jeune avocate idéaliste complètent le tableau. Quelques scènes ont certes des airs de déjà-vu, mais l’ensemble est agréable. Le ton surtout, aussi tranquille que le rythme de l’intrigue, crée une forme de distance : il donne souvent l’impression que l’auteur joue avec les codes du polar, sans se prendre au sérieux. La mise en place de l’histoire est minutieusement construite, et laisse le temps de se familiariser avec les personnages avant d’être jeté dans le coeur de l’intrigue. Le dénouement, un peu rapide et surprenant, peut laisser le lecteur sur sa faim. Mais il a le mérite de ne pas proposer une fin clé en main, de laisser l’imagination du lecteur suivre son chemin. Quant à l’arrière-plan historique, il donne de l’épaisseur à l’enquête.

Un premier roman qui vaut le détour.

Mala Vida, Marc Fernandez, 2015.

Chercher Proust

05 mardi Août 2014

Posted by mrspepys in Littérature contemporaine, Littérature française

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Paris, Premier roman

couvchercherproustCroisé de-ci de-là sur les blogs, ce roman à la couverture colorée avait de quoi piquer la curiosité de tout lecteur un tant soit peu sensible à l’oeuvre de Proust.

La rencontre du personnage principal, Jacques Bartel, avec Proust est le résultat d’une coïncidence peu banale, celle d’une convalescence prolongée et du cadeau encombrant d’un oncle bien intentionné. Cloué au lit, l’adolescent de quinze ans  entame, pour tuer le temps, le premier volume de La Recherche. Ainsi naît chez le jeune homme une passion pour l’oeuvre autant que pour son auteur. Marcel Proust devient son idole, pour le meilleur et pour le pire. Il influe sur ses relations familiales (des parents inquiets), sur sa vie amoureuse (des petites amies fuyantes) et sa vie professionnelle (chercheur proustien, ou rien, of course) . Mais passion ne rime pas forcément avec talent ou avec tact, et  Proust a tendance à compliquer la vie de Jacques Bartel.

Ce court roman se lit en deux temps trois mouvements. Bercé par le ton léger et souvent drôle, le lecteur suit les péripéties proustiennes d’un héros pas franchement doué. Les décisions et les réactions de Jacques Bartel peuvent provoquer haussements de sourcil et hochements de tête perplexes. Peu importe que le lecteur connaisse La Recherche, il est capable de comprendre les extrémités dont se rendent coupables certains spécialistes, et d’en rire.

Il ne s’agit pas là d’un chef d’oeuvre (le dénouement est si prévisible), mais on passe un bon moment. Une lecture de vacances, légère.

Chercher Proust, Michaël Uras, 2012.

objectif pal

Le liseur du 6 h 27

12 samedi Juil 2014

Posted by mrspepys in Littérature contemporaine, Littérature française

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Livres, Premier roman

couvleliseurde6h27Titre alléchant, billets flatteurs chez les camarades blogueuses : pourquoi ne pas céder à la tentation ?

La vie n’est pas tendre avec Guylain Vignolles. Affublé d’un nom propice aux jeux de mots, il exerce un métier peu enthousiasmant, celui de conducteur de la Zerstor 500, surnommée la Chose. Jour après jour, il surveille la machine qui se repaît de livres destinés au pilon. Pour rendre hommage à ces ouvrages martyrs, il prélève quotidiennement quelques pages épargnées et en fait lecture aux passagers du RER de 6 h 27. Et cette action de quasi résistance face à la barbarie de la Chose offre à l’inattendu  une occasion de s’immiscer dans la vue de Guylain. Non seulement deux vieilles dames l’invitent à venir poursuivre son oeuvre de lecteur auprès de leurs voisins, mais, surtout, une clé USB découverte sur le strapontin réservé aux lectures matinales lui ouvre de nouveaux horizons.

En moins de deux cents pages, Jean-Paul Didierlaurent donne une jolie leçon d’optimisme. L’univers triste créé par le quotidien d’une banlieue parisienne et une profession peu engageante est transformé par l’initiative surprenante de Guylain. Autour de lui gravitent des personnages secondaires que l’on peut diviser en deux groupes, ceux qui sont sensibles à l’art et que la vie récompense en leur offrant des moments de bonheur, et les obtus, fermés à toute forme artistique, aigris, et donc malheureux. Yvon Grimbert, le responsable de l’accueil ne s’exprimant qu’en alexandrins, m’a tout particulièrement plu. Il est peut-être dommage que le roman soit si court, car le dénouement semble un peu précipité. On aimerait que l’entreprise de séduction dure davantage, au moins autant que la quête menée par Guylain. Il aurait été plaisant aussi de voir les effets sur Yvon de son passage chez les demoiselles Delacôte, ainsi que l’évolution de Kowalski, dit « le con ». Le roman est si agréable qu’on pourrait souhaiter qu’il soit plus étoffé, que les personnages s’y développent davantage. Mais ne boudons pas notre plaisir : il est une douceur littéraire comme on en croise trop rarement.

Le liseur du 6 h 27, Jean-Paul Didierlaurent, 2014.

challenge-le-nez-dans-les-livres_saison2objectif pal

Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre

08 jeudi Mai 2014

Posted by mrspepys in Littérature jeunesse

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Histoire, Livres prêtés, Premier roman

couvcequilsnontpaspuAvec Souviens-toi, j’ai découvert la collection Scripto de Gallimard. Ma chère Christine m’a gentiment proposé de poursuivre l’exploration de son catalogue en me prêtant Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre.

En juin 1941, Lina a quinze ans. Elle se passionne pour le dessin, s’agace de voir son pays, la Lituanie, se plier à l’autorité de Staline et ne craint pas de donner son avis. Sa vie bascule lorsque le NKVD vient arrêter sa famille en pleine nuit. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son frère, tandis que son père est envoyé vers un autre camp du Goulag. Le voyage en train, puis l’apprentissage de la vie en captivité dans un kolkhoze, et enfin la douloureuse expérience d’un transfert vers un camp au-delà du cercle polaire forment les étapes du récit de Lina. Elle décrit les conditions de vie difficiles, inhumaines même à certains moments, et les relations compliquées entre les déportés eux-mêmes comme avec les soldats qui les encadrent.

Le ton, le choix de l’héroïne, le style font de ce roman une oeuvre destinée à la jeunesse. Pourtant un lecteur adulte peut trouver autant d’intérêt que de plaisir à cette lecture. Ruta Sepetys s’est efforcée de documenter avec précision son travail. Fille d’un réfugié lituanien, elle s’est non seulement appuyée sur le témoignage de son père, mais s’est aussi rendue en Lituanie pour recueillir des témoignages. L’histoire de Lina, si elle est le fruit de l’imagination de l’auteur, est nourrie de faits et d’anecdotes réels. La plongée dans l’univers du Goulag est rendue avec beaucoup de vraisemblance. On ne peut s’empêcher de penser à Une journée d’Ivan Denissovitch, sans oublier les travaux menés par des historiens comme Nicolas Werth (L’île aux cannibales, notamment). Au-delà de l’évocation historique, Ruta Sepetys réussit à captiver l’attention de son lecteur en créant une histoire où se mêlent secrets de famille, préoccupations adolescentes et une ébauche d’histoire d’amour. Les personnages secondaires, bien que nombreux, sont caractérisés avec soin. On évite le piège du manichéisme : les méchants ne sont pas si noirs qu’ils peuvent paraître, et les déportés ne sont pas tous gentils. Le dénouement est cependant un peu abrupt, et l’épilogue peut laisser le lecteur sur sa faim.

Une lecture à conseiller aux adolescents, mais aussi aux adultes curieux de comprendre ce que fut le Goulag.

Merci, Christine !

Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys, 2011.

Le confident

15 jeudi Août 2013

Posted by mrspepys in Littérature contemporaine, Littérature française

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Famille, Histoire, Premier roman, souvenirs

couvconfidentLa boîte aux lettres de Camille ne désemplit pas. La disparition de sa mère suscite un déluge de condoléances. Dans ce flot de lettres, une enveloppe retient son attention. Plus épaisse que les autres, elle contient le début d’une histoire. A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, une jeune femme accepte de porter l’enfant d’une autre. A mesure que s’éveille l’instinct maternel, elle comprend qu’il lui sera impossible de renoncer à la petite fille qu’elle a mise au monde. Au fil de sa lecture, de lettre en lettre, Camille sent qu’il ne s’agit pas seulement d’une histoire, qu’elle est directement concernée par ce qu’elle raconte.

« Un premier roman. Cinq prix littéraires » clame le bandeau qui orne ce livre en librairie. A quelques minutes d’embarquer dans le train qui m’emmène à Troyes, je n’hésite pas longtemps, d’autant plus que les billets des camarades blogueuses sont enthousiastes. Effectivement on entre rapidement et facilement dans cette histoire, qui alterne le récit que fait une Camille peinant à se remettre de la disparition de sa mère et celui des lettres. On tourne les pages avec impatience, avec comme une angoisse au ventre. Le mal d’enfant, la peur de n’être plus aimée, la drôle de guerre et la débâcle sont rendus avec soin. Et puis, arrivée à la moitié du roman, un petit détail est venu brouiller le plaisir de cette lecture. Une ficelle un peu grosse pour faire avancer l’histoire : le surgissement des églises à pans de bois au détour d’une soirée entre copines a fait se lever un sourcil. L’intervention d’un expert en la matière quelques pages plus loin a définitivement tout gâché. Quant au cahier qui conclut (et en même temps répète) le récit, c’est un procédé assez peu subtil au regard de celui utilisé par l’auteur pour entamer son roman. Et ne parlons pas du dénouement, qui est largement prévisible, et donc pourrait être épargné au lecteur.

Malgré une histoire intéressante, très riche en émotions, plutôt bien documentée (comme le souligne la bibliographie proposée), malgré un style agréable, difficile de partager l’engouement qu’a fait naître ce roman sur les blogs. Je suis restée sur ma faim, coupée dans mon élan par ce qui peut paraître un détail. Une impression semblable à celle ressentie lors de la lecture de La liste de mes envies. Sans doute ne suis-je pas faite pour ces romans où les sentiments tiennent le haut du pavé, et qui savent plaire à la majorité des lecteurs.

Le confident, Hélène Grémillon, 2010.

The Vintage Teacup Club

10 lundi Déc 2012

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

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Lire en anglais, Premier roman

couvvintageteacupclubSur l’étal d’un vide-grenier, trois femmes se laissent séduire par le même service à thé. Elles décident de l’acheter ensemble, et de l’utiliser à tour de rôle en fonction de leurs projets respectifs. Elles s’entendent aussi pour réunir le plus grand nombre possible de tasses, théières et sucriers. Jenny sera la première à bénéficier de ce trésor de porcelaine. Elle souhaite en effet proposer à ses invités une réception autour du thé. Ce sera ensuite le tour de Maggie, engagée par une richissime héritière pour planifier ses noces sur le thème d’Alice au pays des Merveilles, où le thé du Chapelier fou doit tenir une place essentielle. Enfin, Alison pourra transformer ces jolies tasses en bougies, pour le plus grand plaisir des adeptes de décoration vintage. De manière tout à fait prévisible, les trois femmes se rapprochent pour partager bien plus que cette quête de porcelaine. Elles deviennent amies et confidentes, se soutenant face aux difficultés amoureuses, familiales ou professionnelles.

Il ne s’agit pas là d’un roman remarquable. Mais je n’en attendais guère qu’un moment de détente lorsque je l’ai acheté sur un coup de tête, séduite par la couverture autant que par le titre. Pour ce premier roman, Vanessa Greene propose une œuvre de chick-litt sans prétention, où se mêlent des intrigues sentimentales et un tableau léger d’une certaine société anglaise. Les préoccupations des héroïnes sont celles de femmes qui cherchent à réussir professionnellement aussi bien qu’à s’épanouir au sein de la famille qu’elles construisent. La future jeune mariée et ses doutes, les imbroglios familiaux hérités de divorces, les remises en cause d’une mère face à ses adolescentes, les inquiétudes d’une épouse qui craint de voir son couple se déliter avec le temps et bien sûr l’amitié, tels sont les multiples sujets abordés dans ce roman léger, où tout finit bien. Ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est écrit avec assez de simplicité pour être plaisant. Quand l’esprit est concentré sur les obligations professionnelles, rien ne vaut ce type de lecture pour se détendre. Et puis, un peu de chick-litt de temps à autre n’a jamais fait de mal à quiconque, surtout en anglais …

The Vintage Teacup Club, Vanessa Greene, 2012.

Defi-PR3

Les Règles du Jeu

27 dimanche Mai 2012

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

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Premier roman

Invitée au vernissage d’une exposition de photographies, Katey croise, sur deux clichés, le visage d’un ami perdu de vue, Théodore, dit Tinker, Grey. Ces deux portraits suffisent à raviver des souvenirs qu’elle avait profondément enfouis.

Trente ans après, Katey se remémore l’année 1938, celle où sa rencontre avec Tinker Grey a donné une nouvelle orientation à sa vie. Lorsqu’elle fait la connaissance de ce jeune homme aisé, elle n’est qu’une petite dactylo d’origine russe et se contente des plaisirs simples de la vie. En compagnie de son amie Eve, elle écoute du jazz dans les bars, séduit les hommes en mesure de leur offrir un verre et boucle avec peine les fins de mois. Avec Tinker Grey, croisé un soir de Saint-Sylvestre, des liens plus étroits se tissent, d’abord par affinités, puis un peu par obligation, après que le trio a été victime d’un accident de voiture. Tandis qu’Eve goûte à la grande vie aux côtés de Tinker, Katey bouscule son destin, en changeant de métier et de fréquentations. La soif de réussir anime les trois jeunes gens, qui s’engagent sur des voies différentes, avec plus ou moins de succès. Car, pour triompher, il est indispensable de connaître les règles du jeu.

En me présentant ce roman, Mélanie a commencé par exprimer son indécision perplexe, entre un plaisir de lecture qui fait tourner les pages jusqu’à la dernière, en quasi apnée, et l’impression que tout ne colle pas parfaitement dans ce texte. Lorsqu’à mon tour j’ai refermé ce livre, dévoré en une journée, il m’aurait été bien difficile de dire que je l’avais vraiment apprécié. L’intrigue est construite de telle sorte que le lecteur n’aspire qu’à en connaître le dénouement. Le style est suffisament neutre et fluide pour que la lecture soit aisée, voire agréable. Point de grande réflexion philosophique nécessitant concentration ou méditation.

L’amour et la réussite sociale se partagent l’essentiel du propos. L’intrigue se déroule certes à la fin des années 1930, dans un contexte de sortie de crise, à la veille d’une nouvelle guerre qui se dessine déjà largement à l’horizon. Mais, contrairement à ce qu’annonce la quatrième de couverture, le fond historique reste secondaire. Le jazz, les évocations de la guerre civile espagnole et les références faites à la mode ne suffisent pas pour ancrer le roman dans son époque. A plusieurs occasions, les réactions de l’héroïne, plutôt libérée, semblent même un tantinet anachroniques, rappelant davantage celles des années 1950 ou 1960.

     Les Règles du Jeu présente nombre d’aspects propres aux romans d’éducation. Et c’est sans doute là que se trouve son intérêt principal, ce qui pousse à tourner les pages. Kate est un personnage suffisamment complexe pour que les évolutions qu’elle connaît soient attrayantes. On regrette néanmoins que les personnages secondaires penchent vers la caricature, qu’il s’agisse de Tinker ou d’Eve dont les destins manquent de subtilité, sans compter que certains disparaissent du récit sans crier gare.

Impossible donc de crier au génie devant ce premier roman, même s’il saura séduire nombre de lecteurs qui n’en retiendront que l’intrigue gentiment ficelée. Une lecture sans prétention, idéale pour les vacances.

Merci, Mélanie, pour le prêt.

Les Règles du Jeu, Amor Towles, 2011.

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