Geneviève, Yola, Ludmila, Gabriele, Stella ont été espionnes. Ce ne sont pas vraiment leurs prénoms, mais leurs histoires, racontées par Chloé Aeberhardt, sont véridiques. Sur fond de guerre froide, elles ont œuvré pour leur pays, parfois contre lui. Elles ont embrassé une retraite bien méritée, après un passage par la case prison pour certaines. Elles se livrent volontiers ou se font un peu prier. Le parcours de chacune de ces huit femmes est aussi palpitant que la quête de la journaliste qui a bataillé pour les rencontrer, mais aussi pour obtenir qu’elles lui parlent.
Truffé de références bibliographiques et historiques solides, l’ouvrage se lit comme un roman. Il faut dire que les anecdotes ne manquent pas. Celles qui sont propres à Chloé Aeberhardt, d’abord. Quand elle fait le récit de ses déplacements aux États-Unis ou en Israël. Quand elle brosse le portrait de ses contacts – difficile de ne pas s’attacher à Edmond Béranger, le dandy des services de renseignements. Quand elle s’agace des fins de non-recevoir ou des tours de passe-passe des as de la communication. Mais le plus croustillant reste la plongée dans le monde secret des espions, qui se déguisent à qui mieux-mieux, trahissent et filent comme ils respirent. Grattent un peu de papier aussi, parce que les femmes peinent malgré tout à s’imposer dans un microcosme masculin, tranquillement misogyne.
Ne nous emballons pas pour autant : c’est de la belle ouvrage, ce recueil de témoignages, mais pas de révolution historique en vue. Une belle synthèse, nourrie de références historiques solides, assurément. Une lecture féminine du renseignement, intelligente. Avant tout un divertissement, cependant – porté à l’écran par Arte dans une série de courts portraits.
Paru initialement sur FulguroPop le 16 octobre 2020, dans le cadre de la série d’articles intitulée « A la table des chimères »
« On n’est jamais trop exigeant avec sa nourriture » Confucius
(crédits photographiques : BDfugue, CBS Interactive Inc.)
A l’image de la minutie indispensable à la cérémonie du thé, l’attention que portent les héros chinois de romans policiers à leur nourriture est tout sauf négligeable. Le temps du repas est pour eux celui de la réflexion ou de la discussion, indispensables à la résolution d’une enquête, de la même manière que le temps de la méditation s’accompagne d’une tasse de thé brûlant. C’est plus particulièrement le cas de l’inspecteur Chen Cao qui est – à bien des égards l’héritier du juge Ti Jen-tsié (ou Di Renjie), sachant que le premier œuvre dans le Shanghai contemporain et le second au VIIe siècle, pour le compte de la dynastie Tang.
La sagesse très relative du thé
(crédit photographique : AFP/Archives)
Quand le plus ancien se fait apporter par ses gens une théière brûlante au terme de ses audiences, le second fait halte en tout lieu de Shanghai à même de servir un thé, maison d’eau chaude (où il est possible de venir avec ses propres feuilles) comme restaurant de quartier, cantine comme bar à la mode. Mais l’inspecteur a des préférences, et se délecte volontiers d’un Puits du Dragon, cueilli dans la région de Hangzhou, alors que le thé du juge demeure générique, sans qu’on sache s’il est vert ou noir. Chen se laisse convertir au café qui conquiert, au gré des romans, le palais des Chinois, d’abord dans d’anonymes Starbucks et, de plus en plus, auprès de petits commerçants tirant parti du moindre mètre carré disponible pour préparer un café filtre de qualité variable. Cela s’explique sans doute par le fait que l’inspecteur ait suivi des études d’anglais, sans compter qu’il est aussi traducteur de romans policiers américains à ses heures perdues.
(crédits photographiques : Pika Graphic, Jean-Claude Trutt)
Il n’est guère de rencontre, de discussion ou d’interrogatoire qui ne se déroule devant une tasse de thé. Celle-ci est omniprésente sur la table du juge Ti, dans son tribunal autant que dans les auberges où il s’installe quand il est amené à voyager, petite phrase anodine en passant dans le récit et détail des illustrations réalisées par Robert Van Gulik, diplomate et sinologue, qui a fait du réel Ti Jen-tsié un personnage de roman. L’inspecteur Chen ne refuse jamais le thé qu’on lui propose, chez un dignitaire du Parti ou chez une vieille femme, témoin sans réelle importance, et il fixe volontiers ses rendez-vous devant un thé brûlant, dans des restaurants ordinaires, où ses interlocuteurs ont souvent leurs habitudes, aussi bien que dans des maisons de thé plus en vogue, comme le Parfum des Tang où les entorses aux traditions déplaisent à son collaborateur Vieux Chasseur, mais où les salons privés permettent de discrètes conversations. Il rencontre ainsi le juge Ti, qui, lui aussi, aime sa tranquillité, pour mieux converser à l’écart des oreilles indiscrètes.
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Si le thé délie les langues et facilite les confessions, crée une atmosphère de convivialité et apaise les esprits, il est, à plusieurs occasions, l’instrument du crime dans les enquêtes du juge Ti, du moins celles écrites par Robert Van Gulik, notamment la première, Meurtre à Canton, où Ti déjoue une tentative grossière d’assassinat : « Ainsi, c’était bien le thé. Je dois avouer que j’attendais quelque chose de plus original. », mais aussi celles de son successeur, Frédéric Lenormand, en particulier Thé vert et arsenic. Cette intrigue fait écho à la seule véritable occurrence du thé dans les adaptations cinématographiques des enquêtes du juge Ti Jen-tsié, devenu le détective Dee. Le Ti du roman est chargé de superviser la récolte de thé destinée à l’empereur, quand le Dee du film La Légende du Dragon des mers sauve les élites de la cour d’un thé empoisonné par une société secrète. Dans aucune des enquêtes de Chen Cao, en revanche, le thé n’est lié à un meurtre, même si l’art chinois de la litote et la capacité de la langue à rendre poétique le plus trivial parviennent à lier thé et violence. Chine, retiens ton souffle, dont l’intrigue se déroule à la fin des années deux mille dix, souligne que « l’invitation à prendre une tasse de thé était une nouvelle expression pour désigner une pratique courante de la Sécurité intérieure consistant à placer en détention et à interroger des gens en secret. »
L’étrange gastronomie de l’étranger
(crédits photographiques : Pika Graphic, ePagine/Hall du Livre/Points)
Ni le juge Ti ni l’inspecteur Chen ne boudent les plaisirs de la table, même si l’intérêt du premier pour la gastronomie chinoise reste plus modéré. Robert Van Gulik – et, à sa suite, Frédéric Lenormand – comme Qiu Xiaolong (Chinois, mais exilé aux États-Unis depuis la fin des années quatre-vingt) écrivent d’abord pour un public qui n’est pas chinois, et ils choisissent de mettre l’accent sur ce qui peut sembler exotique au lecteur, faisant ainsi son éducation dans un domaine somme toute méconnu. Quand le premier insiste plutôt sur des particularités culturelles, en s’attardant notamment sur le fonctionnement du boulier chinois ou sur les règles de la boxe chinoise, le second a fait des digressions culinaires un trait caractéristique de ses romans. Il reste néanmoins que Les nouvelles enquêtes du juge Ti, écrites par Frédéric Lenormand, font davantage la part belle au bien-manger, allant jusqu’à imaginer une intrigue dans les cuisines de la Cité interdite avec Mort d’un cuisinier chinois. Alors que Chen passe de longs moments à table ou à discuter de la meilleure manière d’accommoder les crabes, Ti utilise la farine de la Cuisine n°4 pour révéler un indice, sur le modèle de la poudre employée pour relever les empreintes. Quand on découvre avec le juge les coulisses des cuisines impériales, avec l’inspecteur, on déguste mille et une spécialités chinoises, bien éloignées de l’idée qu’un Occidental peut se faire de la gastronomie de l’Empire du Milieu. La cuisine est un ressort de l’intrigue pour l’un quand elle est une passion pour l’autre.
Dans chacun des onze romans qui racontent ses enquêtes, il n’est pas un chapitre sans que Chen Cao ne mange, dans une gargote de quartier, sous l’auvent d’un vendeur ambulant, à la table de son collègue Yu – dont l’épouse cuisine divinement –, sur un coin de bureau ou dans un restaurant huppé de la capitale. Il picore des zongzi livrés chez lui en étudiant un dossier et se régale de tofu séché et d’« une petite tête de carpe fumée avec une grande bière » en interrogeant un ancien Garde rouge, aussi bien qu’il peut partager de délicieuses brioches emplies de soupe en galante compagnie, ou s’attabler avec un suspect pour un dîner relevé.
Il arrive qu’au détour de ces dégustations, le lecteur fasse des découvertes véritablement surprenantes. L’inspecteur Chen s’attable, dans De soie et de sang, devant des plats dits cruels, tandis que le juge Ti se familiarise avec les « plats cultivés » lorsqu’il explore, pour mettre la main sur un empoisonneur, les Huit Grandes Cuisines de Chine, correspondant chacune à une grande région de l’empire. Chen renonce à goûter la cervelle de singe vivant – et demande même que l’animal soit libéré – mais fait servir à un suspect le fiel d’un serpent tout juste assommé et éventré, et partage avec le même homme une soupe de tortue où l’animal est placé vivant dans une eau dont la température augmente progressivement pour qu’« en se débattant, la tortue absorbe l’essence de la soupe, et sa chair, une fois cuite, aura une saveur extraordinaire. » Si Ti n’est confronté, dans sa visite des cuisines impériales, qu’à un spécialiste de la préparation des « animaux répugnants ou nuisibles : scorpions frits, brochettes de mille-pattes, confits d’araignées… », il partage avec Chen l’expérience d’une cuisine médicinale, largement empreinte de spiritualisme. L’inspecteur se voit offrir un séjour de remise en forme dans un hôtel où lui sont servis des mets destinés à rétablir un équilibre entre le yin et le yang, comme le nid d’hirondelle, quand le juge Ti fait arrêter un cuisinier taoïste qui, trouvant les menus impériaux trop fondés sur le yang, décide de les orienter vers le yin, en y ajoutant de subtiles touches de poison.
(crédit photographique : Columbia Pictures Industries Inc./Village Roadshaw Films Global Inc.)
A suivre ces deux enquêteurs chinois, que quatorze siècles séparent, il devient évident que la gastronomie chinoise est bien plus riche qu’elle ne le semble au premier abord à un Occidental, pétri de clichés nourris parfois de gags redondants, comme celui, dans le SOS fantômes de 2016, de la soupe won-ton de Melissa McCarthy, livrée de manière très aléatoire, et ne contenant, avec une constance étonnante, qu’un ravioli solitaire.
Une petite entorse au mois belge, aujourd’hui, pour prendre le temps de faire un billet rapide sur une lecture assez originale. Loin de vouer une passion sans borne à la vodka, c’est davantage l’URSS, ou son héritage, qui m’a conduite vers ce récit.
Journaliste et photographe, habitué des reportages, Nicolas Legendre se lance dans un voyage peu ordinaire : explorer les terres de l’ex-URSS, avec comme fil conducteur la vodka, « un sérum ». Pendant quatre mois, il arpente donc la Géorgie, l’Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan, le Kirghizstan et, enfin, la Russie. Son objectif est de se faire inviter à lever le coude, de faire évoquer à ses hôtes leur rapport à la boisson, leur vie quotidienne. Quelques rappels historiques, aussi, notamment sur le lien entre politique et vodka.
Le texte, dans un style spontané et enlevé, fait office de récit de voyage et d’analyse sociologique. Les hommes comme les paysages y sont décrits, avec finesse et humour. Les rencontres heureuses, et de moins sympathiques aussi. Quelques beuveries, et des échanges plus profonds. On apprend ainsi que les médecins soviétiques ont proposé comme remède aux liquidateurs de Tchernobyl une consommation régulière de vodka. Le « nectar fédérateur » crée des amitiés d’un soir, vite oubliées dès que les effets de l’alcool se sont estompés, remplacés par des maux de tête carabinés. Il délie les langues, et fait ressurgir les souvenirs de l’époque soviétique, révèle une lecture géopolitique un tantinet différente de celle des Occidentaux. A chaque page, une anecdote, une découverte.
Lecture divertissante et passionnante, ce récit offre une vision très nuancée de territoires méconnus. On en ressort avec des connaissances supplémentaires (l’aversion de Gorbatchev pour la vodka, par exemple) et, surtout, des préjugés en moins. A lire sans modération.
Les routes de la vodka. A la rencontre de l’ex-URSS., Nicolas Legendre, 2019.
Un petit tour à Ostende, ai-je pensé, en choisissant ce titre de Jacqueline Harpman, les yeux fermés, confiante que je suis dans cette auteure. Un tour sur la jetée, dans le vent de la mer du Nord. Que nenni !
L’action du roman se déroule bien à Ostende, mais dans un quasi huis-clos. Émilienne vient de mourir. Elle laisse ses cahiers à « ce très cher Henri Chaumont, le célibataire précieux aux maîtresses de maison qui souhaitaient une table bien équilibrée« , l’ami de toujours donc, qui ne fait jamais défaut. Replié dans son bureau, il redécouvre les souvenirs d’hier et d’avant-hier par les yeux d’Émilienne. Ceux de leur vie d’avant. Ceux de la jeunesse, quand Henri a fait la connaissance du petit monde qui gravitait autour de Léopold. L’amant d’Émilienne, l’époux de Blandine, et l’homme qu’Henri a aimé toute sa vie.
Car le héros du roman est Henri. Un avocat, un bourgeois habitué des belles tables et de la bonne société. Un homme rompu aux bonnes manières, qui sait se tenir en toutes circonstances. Il a joué son rôle dans cet étrange ménage à trois, où il tenait compagnie aux dames quand Léopold n’y était pas. Et, puisqu’il demeure seul désormais, il fait le point à son tour. Il s’étonne de la dureté d’Émilienne, de son cynisme et son manque de recul parfois. Il se souvient des bons moments, partagés avec les amis. Il fait le bilan d’une vie de dissimulation et de faux-semblants. Le poids des convenances lui a interdit d’être lui même en société. Il a eu des passions, et même une garçonnière. Mais il n’a jamais assumé, avec ses proches, son goût les personnes de son sexe. Et cela a coûté la vie d’un jeune homme, auquel il avait si bien dissimulé ses sentiments.
Comme toujours chez Jacqueline Harpman, le style est ciselé, avec des tournures qui ne sont pas sans rappeler certains textes du XIXe. Tout est sobriété, retenue. Et cela convient à merveille au récit d’Henri, dont la vie a été tout entière dévolue à la bienséance. Le carcan social pèse à chaque phrase. On se marie pour respecter les attentes, pour transmettre du bien ou sauver l’honneur. On fait semblant, on détourne le regard et on dissimule dans l’ombre ce qui ne saurait être montré. La vie de ces bourgeois est un jeu de dupes. Chacun tient son rôle, mais personne n’en est satisfait. Et au seuil de sa vie, Henri prend conscience qu’il n’a pas vraiment vécu. Qu’il a laissé les règles s’imposer à lui, et laisser un arrière-goût amer à son existence.
Avec Jacqueline Harpman, on ne se laisse pas submerger. Subsiste toujours quelque part une lueur d’espoir. Ici, c’est la jeunesse qui vient rendre son sourire à Henri, quand il découvre le dernier tour que lui a joué Émilienne avant de rendre l’âme.
C’est un roman mélancolique, comme souvent chez l’auteure. Un roman tout en délicatesse, qui bouscule un peu le lecteur et célèbre la tolérance autant que la sincérité.
Des vacances, une absence de trains, un peu de tri dans la bibliothèque et dans la PAL m’ont fait prendre conscience que j’avais délaissé plus que de raison ce petit coin d’expression.
A l’approche de son dixième anniversaire, ce blog en jachère mérite sans doute un peu plus d’attention, d’autant que je continue à lire (près d’une centaine de livres encore en 2019). Les sirènes d’Instagram, où une publication prend forme en deux clics et trois phrases, m’ont fait oublier le plaisir de construire un billet, de batailler avec une idée qui ne veut pas se laisser mettre en mots.
Au diable donc la facilité ! Faisons donc un peu de ménage en ces lieux désertés, et renouons avec de saines habitudes d’écriture. Qui sait ? il reste peut-être une poignée de lecteurs patients et fidèles…
Cette flèche orangée qui a cassé sur ce ciel gris d’inquiétude, ce n’était pas la marque du point de non-retour… La France de Victor Hugo et d’Eugène Delacroix n’est plus que la France des Marc Levy et des Ben Vautier ! Et ce moment d’entrée dans la sénilité culturelle, où il est encore possible de prendre conscience du mal à venir, ce moment où l’on commence à se satisfaire de ce que l’on n’est plus, à se complaire dans ce que l’on était… Ce moment critique des peuples et des civilisations, à partir duquel on ne sait plus, ni créer ni inventer, ni même découvrir, c’est celui que nous avons manqué !
On ne nous croit bons qu’à jouer les gardiens de musée, quand nous ne sommes pas même des réparateurs, perdus devant ces objets que nous savons seulement faire fonctionner ! Nous ne sommes pas même des réparateurs car nous réparons mal, et nous avons perdu Notre-Dame sans l’excuse d’une cause terrible, ni la Grande Guerre et ses obus aveugles ni un peintre raté et sa folie de pouvoir ! Alors notre chef face au désastre a pris deux actes faibles : annuler un discours parmi d’autres, lancer une souscription de plus… Mais il est à notre image car nous avons les grands hommes que nous méritons, et les hommes politiques que nous élisons ! Alors il est facile de se demander le lendemain, d’un fauteuil plus ou moins confortable mais qui n’est pas le sien, si l’Etat n’aurait pas là un autre rôle à jouer. C’est facile mais ce n’est pas faux, comme si les missions concédées par notre nation, ses causes et ses valeurs trouvaient soudain tout leur sens autour d’une rosace…
Le fait est que Notre-Dame a brûlé, et que nous en sommes presque à compter ce qu’il reste à côté ! On compte ce que l’on a déjà commencé à donner, comme si ce qui était parti avait un prix, on compte les reliques sauvées et les œuvres perdues… On compte les années qu’il faudra en comparant à celles qu’il a fallu, on compte en croyant à la raison contre la douleur, en pensant qu’elle sera notre bâton de vieillesse pour le temps qu’il nous reste ! Mais le temps est peut-être venu d’avouer, de vendre ou de confier, dans l’espoir incertain que d’autres feront mieux…
Un mois de février bien chargé professionnellement et personnellement a eu raison de l’activité de ce salon. C’est donc silencieusement qu’il a fêté, voici quelques jours, ses 9 années d’existence, plus ou moins féconde.
Avant le retour des billets de lecture – dès la semaine prochaine -, un aperçu de mon alibi pour ces derniers jours…
Le cinéma fait un grand retour dans ce salon aujourd’hui, et avec lui un contributeur nouveau en la personne de mon cher et tendre, cinéphile de tous les instants.