• About

Le salon de mrs pepys

~ carnet de lecture

Le salon de mrs pepys

Archives de Tag: Paul Auster

Constat d’accident et autres textes

28 dimanche Sep 2014

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

New York, Paul Auster, souvenirs

couvconstatdaccidentS’il est un auteur que j’apprécie de retrouver, en particulier quand la lecture redevient un moyen d’échapper aux contraintes du quotidien, c’est bien Paul Auster. Au cours des semaines consacrées, cet été, au travail de préparation des cours, j’ai exhumé de ma PAL ce recueil de textes courts.

Quinze textes, écrits entre 1967 et 2002, se succèdent. De natures très variées (un extrait de cahier d’enfance, des préfaces, des articles, entre autres), ils abordent des thèmes non moins hétéroclites. Il est question du hasard dans Constat d’accident comme dans « It don’t mean a thing ». Le meilleur substitut à la guerre fait l’éloge du football comme moyen de régler les différends. Les attentats du 11 septembre 2001 et leurs conséquences sont aussi évoqués dans deux articles, destinés à Die Zeit et au New York Times Magazine.

Qu’il est plaisant, dans ce type de recueil, de retrouver l’univers de Paul Auster dans des textes différents de ses romans. L’atmosphère autant que son style, inimitables, sont bien présents. Ces écrits donnent l’impression de mieux comprendre l’auteur, de saisir combien le quotidien de l’homme et le travail de l’écrivain sont intimement mêlés. Ils peuvent à la fois séduire un lecteur ne connaissant pas Paul Auster et ravir ses partisans inconditionnels.

Constat d’accident et autres textes, Paul Auster, 2003 (pour la traduction française).

Publicité

Sunset Park

03 dimanche Mar 2013

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Lire en anglais, Paul Auster

couvsunsetparkA l’heure où Paul Auster publie un nouveau livre (une forme d’autobiographie, intitulée Chronique d’hiver), l’envie m’est venue de mettre enfin le nez dans son dernier roman, qui se morfondait dans ma PAL.

De nombreuses années se sont écoulées depuis la mort de son demi-frère, mais Miles Heller peine encore à porter le fardeau de sa culpabilité. Sept ans plus tôt, il a quitté le domicile familial, abandonné ses études et coupé tous liens avec ses parents. Le seul auquel il donne encore des nouvelles régulières est un camarade de lycée, Bing Nathan. Il lui a ainsi raconté comment il est allé de villes en villes, de petits boulots en travaux d’appoint, et aussi combien il est heureux en Floride, aux côtés de la jeune Pilar qu’il aimerait épouser quand elle en aura l’âge. Une malheureuse histoire de chantage vient cependant bousculer l’univers fragile qu’il s’était construit. Miles est contraint de fuir Miami. Il choisit de s’installer à New York, dans la maison de Sunset Park que son ami squatte avec deux jeunes femmes, Ellen et Alice. Cette décision ramène Miles à son passé, rouvre des plaies qu’il pensait cicatrisées et laisse entrevoir de nouveaux espoirs.

L’intrigue s’articule autour de Miles, de ses souvenirs et de ses choix présents. Pourtant d’autres points de vue viennent s’insérer dans le récit, créant autant de trames secondaires. Le plus souvent, ces voix complémentaires, celles du père et de la mère de Miles, celles de Bing, d’Ellen et d’Alice, enrichissent le propos du roman. On comprend mieux le jeune homme, de même qu’on mesure combien ses décisions altèrent le cours de la vie des autres. Il est toutefois dommage que certains points de vue prennent beaucoup de distance avec l’intrigue principale, donnant au lecteur le sentiment de s’égarer en chemin, presque de perdre du temps. Les interventions d’Ellen sont souvent plus pénibles, trop obsessionnelles. Le personnage le plus intéressant, le plus torturé et les plus touchant, est celui de Morris Heller. Il s’interroge sans cesse, sur le passé (ses relations avec son père, sa mère – dont la mort semble nettement inspirée de celle de l’auteur – son mariage avec la mère de Miles, entre autres), sur son quotidien d’époux comme de patron d’une maison d’éditions, sur ses liens avec les auteurs qu’il publie, sur l’avenir de son couple, de son fils et de son entreprise. Il analyse, cherche à comprendre, observe, compare, regrette et espère. Il est certainement le plus lucide de tous les protagonistes de l’histoire, celui qui se méfie d’un trop grand optimisme, qui s’attend à chaque instant voir surgir les ennuis. Miles ressemble beaucoup à son père, la maturité en moins. Chez Alice, ce sont les passages sur le cinéma qui restent en mémoire. Et puis, il y a New York, un personnage à part entière comme dans beaucoup de romans de Paul Auster. Un New York plus sombre, empreint de nostalgie.

Si j’ai apprécié ce roman, j’ai parfois été un tantinet à la peine avec certains chapitres. Et les multiples références au base-ball, à son histoire en particulier, demeurent obscures pour une novice. Fort heureusement, la langue est belle et efface toutes les réticences.

Sunset Park, Paul Auster, 2010.

couvchroniquedhiver

Le carnet rouge

27 mercredi Juil 2011

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Paul Auster

C’est en parcourant le blog du Grillon du foyer, et ses fantastiques billets sur son voyage à New York, que ce titre a bondi dans ma LAL. Et il n’a guère fallu de temps pour que ce court opuscule ne soit lu.

Ce recueil regroupe treize récits, nés de constatations et d’expériences faites par l’auteur lui-même. Le hasard y est omniprésent. Sont évoquées de nombreuses retrouvailles, heureuses, comme celles qui réunissent un homme et une femme amoureux vingt ans après leur première rencontre, ou plus tristes comme un mariage impossible entre un frère et une sœur qui s’ignorent. Une pièce de dix cents disparaît puis réapparaît de manière mystérieuse. Le téléphone sonne, et inspire l’auteur.

Chacun de ces récits, très concis, ouvre une fenêtre sur une réalité qui n’est pas sans rappeler l’univers austérien. Hasard et étrange se côtoient en bonne entente. La plume est agréable, comme toujours. Une mise en bouche, qui suscite l’envie de se plonger dans un roman de Paul Auster dans les plus brefs délais.

Le carnet rouge, Paul Auster, 1993.

En cours

Articles récents

  • Les espionnes racontent
  • A la table des enquêteurs chinois
  • Brillant comme une larme
  • Avenue des géants
  • De regrettables incidents

Catégories

  • albums
  • Bande dessinée
  • Biographie – autobiograpie
  • Challenges et Défis
  • Classiques
  • En scène
  • Essais
  • Exposition
  • Films
  • Inclassable
  • Littérature contemporaine
    • Littérature étrangère
    • Littérature française
  • Littérature jeunesse
  • Poésie
  • Policier et thriller
  • Récits de voyages
  • Témoignage
  • Théâtre
  • Un coin de tableau

instagram

mrs_pepys

12 d'Ys Afrique albums Arts Austen Belgique biographie Blondel bof Bruges Caravage Chine cinéma Coe cuisine déception Découvertes ELLE en bref en France espionnage Famille femmes gastronomie Histoire impressionnisme Inde Isabel Dalhousie Italie Japon jardins Lecture commune librairie Lire en anglais littérature Littérature nordique Livres Livres numériques Livres prêtés Livre sur la Place Londres Maigret Manga Mois anglais Mois belge Musique Musée Nicolas Le Floch Noël Oscar Wilde Paris Paul Auster peinture Polar nordique poésie Premier roman Proust Rome Russie Salon du Livre Sherlock Holmes Simenon so british souvenirs SSHD swap Tag Thé théâtre Venise Vermeer Versailles Voyages à la campagne à table

Me contacter

lesalondemrspepys@yahoo.com

Suivez mrs pepys

Follow @mrs_pepys

Le salon de mrs pepys

RSS Feed RSS - Articles

RSS Feed RSS - Commentaires

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Le salon de mrs pepys
    • Rejoignez 165 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Le salon de mrs pepys
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…