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Le salon de mrs pepys

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Le salon de mrs pepys

Archives de Catégorie: Exposition

En bref : des expositions

12 mardi Juil 2016

Posted by mrspepys in Exposition

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impressionnisme, Paris, peinture

A défaut de publier des billets de lecture, j’ai consacré du temps, ces dernières semaines, à un rattrapage dans les visites d’expositions, toujours en bonne compagnie.

Claude Monet, Barques de pêche, Honfleur, v. 1866, coll. particulière.

Claude Monet, Barques de pêche, Honfleur, v. 1866, coll. particulière.

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Claude Monet, La Rue de l’Epicerie à Rouen, v. 1892, coll. particulière.

Le musée Jacquemart-André propose, jusqu’au 25 juillet, une exposition sur les Impressionnistes, intitulée « L’atelier en plein air ». C’est l’occasion de découvrir, entre autres, de superbes paysages normands, plus ou moins connus. L’espace d’exposition semble, comme toujours dans ce joli musée, un peu petit. Il offre néanmoins au visiteur un nombre conséquent d’oeuvres, parmi lesquelles se sont glissées quelques pépites. Ont retenu mon attention deux oeuvres de Monet d’un aspect inédit, des esquisses d’un tableau disparu représentant des barques à Honfleur, mais aussi, du même artiste, la rue de l’Epicerie à Rouen, ainsi qu’un Degas très différent de ce à quoi nous sommes habitués. Un petit bémol, relevé par mon camarade de jeu du jour, Berthe Morisot, désignée par son seul prénom (quand on préfère le nom seul pour les messieurs…), dans une des présentations : une maladresse de celles qui ont agacé les féministes il y a peu… Il n’empêche que le musée Jacquemart-André propose une fois encore une exposition réjouissante.

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Edgar Degas, Paysannes au bain, 1875, coll. particulière.

Giorgio  de Chirico, Portrait (prémonitoire) de Guillaume Apollinaire, 1914, Centre Pompidou

Giorgio de Chirico, Portrait (prémonitoire) de Guillaume Apollinaire, 1914, Centre Pompidou

Au musée de l’Orangerie, c’est Guillaume Apollinaire, critique d’art, qui est à l’honneur. Ce thème est un prétexte pour présenter un ensemble très varié, pour ne pas dire hétéroclite, d’oeuvres. Le visiteur (re)découvre ainsi peintures, dessins, lettres et publications diverses qui mettent en valeur le regard d’Apollinaire sur l’art de son temps. Georges Braque, Juan Gris, Marie Laurencin, Marc Chagall, Jean Metzinger et, surtout Pablo Picasso sont présents. Ils côtoient des oeuvres africaines, qui ont inspiré les artistes, mais aussi le portrait de marchands d’art, notamment Paul Guillaume. C’est une exposition très riche, qui est par ailleurs une excuse toute trouvée pour aller se recueillir, une fois encore, devant les Nymphéas de Claude Monet.

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Les Tudors

13 lundi Juil 2015

Posted by mrspepys in Exposition

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Arts, Histoire, peinture

tudors_2015Faute de temps, ce fut une année de disette en termes d’expositions. Mais, profitant d’une plus grande liberté retrouvée, j’ai réussi à visiter celle que le Musée du Luxembourg consacre à la dynastie des Tudors.

Cette lignée royale exerce une certaine fascination, notamment sur le public français, grâce au théâtre mais aussi, aujourd’hui, à des films et  à la série télévisée (que je n’ai d’ailleurs pas eu l’occasion de visionner). Il faut dire qu’elle rassemble plusieurs fortes personnalités, de celles qui impriment leur marque sur leur époque et dans l’histoire. En se concentrant sur les portraits, l’exposition met en exergue l’utilité politique d’un art qui évolue au XVIe siècle.

Quatre souverains occupent l’essentiel de l’exposition, à savoir l’inénarrable Henri VIII, son successeur Edouard VI, ainsi que Marie Iere  et Elizabeth Iere. Les portraits de cour, qui mettent en scène ces figures politiques, en imposent par leur taille autant que par leur composition. Les miniatures, souvent destinées à un usage plus personnel, séduisent par la précision de leur réalisation.

Un atout de l’exposition, assez peu évoqué par la presse, est l’ensemble de manuscrits présentés. Des livres d’heures, mais aussi des traités diplomatiques entre la France et l’Angleterre ornés de leurs sceaux imposants.

Enfin deux espaces sont consacrés à la « légende » des Tudors. Des dessins de décors et de costumes destinés au théâtre, de même que le costume porté par Cate Blanchett incarnant Elizabeth Iere en 1997, sont présentés en guise d’introduction et de conclusion à la visite.

Comme pour la plupart des expositions du Musée du Luxembourg, la visite est assez rapide. L’espace est occupé intelligemment, et l’essentiel est dit sans fioritures. Le visiteur se concentre sur quelques oeuvres choisies judicieusement et commentées avec simplicité.

Les Tudors, Musée du Luxembourg, du 18 mars au 19 juillet 2015.

Moi, Auguste, Empereur de Rome…

13 dimanche Avr 2014

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Arts, Histoire, Rome, Voyages

expositionaugusteempereurPour bien débuter les vacances, rien de tel qu’une belle exposition. Cette fois, j’ai parié sur le Grand Palais et son hommage à Auguste, premier empereur romain, dont on fête cette année le bimillénaire de la mort.

A peine entré, le spectateur ne peut qu’être subjugué par une des plus belles statues d’Auguste, celle dite de Prima Porta. Bien que je l’aie étudiée à maintes occasions avec les élèves, difficile de ne pas rester de longues minutes à admirer cette magnifique et imposante sculpture. Splendide introduction, qui laisse espérer une visite extraordinaire.

L’exposition est présentée ensuite de manière chronologique et thématique. Le contexte historique est rappelé de manière succincte, mais toujours avec une grande clarté. Après la frise chronologique de l’introduction, la première partie est consacrée à l’arrivée d’Octave au pouvoir, dans le cadre des guerres civiles qui suivent l’assassinat de Jules César. Les questions de la succession liée à l’adoption d’Octave par César, puis la formation et la rupture du triumvirat sont expliqués, et illustrés par des oeuvres diverses, notamment des monnaies et des bustes. Une des perles de cette section est sans conteste une frise dont les morceaux, éparpillés dans divers musées européens (Budapest, Cordoue, Séville), ont été rassemblés au Grand Palais : elle évoque en particulier la bataille d’Actium.

Le visiteur découvre ensuite dans le régime augustéen, avec sa propagande intelligemment organisé (grâce, surtout, à un programme statuaire très contrôlé), ses jeux dynastiques (mariages, adoptions…). L’image de celui auquel le Sénat a décerné le titre d’Augustus est véhiculée sur des supports publics (statues, monnaies…) tout autant que privés (de somptueux camées, par exemple).

Puis vient la visite de Rome, dont la légende raconte qu’Auguste l’a trouvée de briques à son arrivée au pouvoir et l’a laissée de marbre à sa mort. Les constructions et les aménagements urbains dus au premier empereur sont présentés avec précision. L’Ara Pacis, le forum de César puis celui d’Auguste sont évoqués, de même que la maison du princeps sur le Palatin, ou le théâtre de Marcellus.

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Frise en marbre de Carrare, la bataille d’Actium

A l’étage l’exposition se poursuit avec l’évocation des évolutions artistiques sous le règne d’Auguste, en particulier avec des emprunts à la Grèce.  Les artistes romains s’inspirent des oeuvres grecques, puisent dans les différents registres et époques pour créer un style nouveau, où se mêlent tous ces éléments un peu disparates.

Sous le premier empereur romain, on entre dans une période de paix, propice à l’enrichissement d’une partie de la société. C’est ainsi l’occasion d’évoquer les splendeurs des intérieurs romains. Le travail du verre et des métaux, comme la peinture, sont évoqués grâce à de multiples objets. L’argenterie issue du trésor de Boscoreale est tout particulièrement extraordinaire. Puis est proposée une revue des provinces à l’époque augustéenne, où la Gaule tient une place de choix (avec Arles et Glanum).

L’exposition s’achève comme elle a débuté, sur d’imposantes statues, dont celle de Livie en prêtresse du culte officiel dédié à un Auguste divinisé.

La scénographie d’une grande sobriété, les textes explicatifs aussi précis que clairs et le calme relatif de l’ouverture m’ont rendu cette visite très agréable. L’exposition est très riche et rassemble avec intelligence des oeuvres venues de toute l’Europe. Elle saura séduire un public béotien tout autant que les amateurs d’Antiquité romaine. Une invitation au voyage autant qu’une incitation à se replonger dans les Vies des douze Césars ou dans Cinna, de Corneille.

Moi, Auguste, empereur de Rome…, Grand Palais, 19 mars – 13 juillet 2014.

En bref – un dimanche à Auvers

06 dimanche Avr 2014

Posted by mrspepys in Exposition

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en bref, impressionnisme, Livres, Paris, peinture

Petite infidélité à la Belgique, ce week-end. Pour nous changer les idées, ma moitié et moi-même nous sommes offerts un petit dépaysement à moindres frais : une journée à Auvers-sur-Oise.

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« L’église d’Auvers-sur-Oise », Vincent Van Gogh, 1890.

La visite du château s’est imposée pour commencer. A vrai dire, le visiteur ne voit du château que ses extérieurs car c’est un parcours multimédia qui lui est proposé, pompeusement intitulé « Voyage au temps des Impressionnistes ». Il faut compter une heure et demie pour profiter convenablement de toutes les salles ouvertes au public, et de toutes les animations vidéo. Tout débute par une incursion dans le Paris d’Haussmann, où sont évoqués les travaux colossaux qui ont permis aux peintres impressionnistes de se repaître des nouveaux paysages urbains. Les critiques et les difficultés à imposer leurs idées nouvelles sont ensuite présentées, grâce notamment à de nombreuses caricatures. Puis, étonnamment, dans une même salle, une reconstitution de salon bourgeois et un film sur la Commune de Paris. On plonge, pour continuer, dans l’univers des courtisanes, puis dans celui de la mode (quelques très beaux costumes sont exposés). Pour se remettre, un petit tour au café-concert, puis une initiation à l’absinthe. Et pour achever la ballade, une excursion en train, sur les pas des impressionnistes, qui ont investi la banlieue parisienne et la Normandie. La visite s’achève par quatre animations vidéo thématiques, autour des représentations impressionnistes du bonheur, de la mer et de la rivière, puis, très brièvement, sur les techniques employées par ces peintres d’un genre nouveau.

auversCe fut une expérience très mitigée. La présentation est à la fois un tantinet tape-à-l’oeil et vieillotte. Le propos est assez superficiel, et s’adresse vraisemblablement à des néophytes. Heureusement que, l’heure du déjeuner arrivée, il fut possible de reprendre des forces au restaurant « Impressionnist’ Café ». La qualité de la cuisine dépasse largement ce que le nom du lieu pourrait laisser entendre.

Une promenade dans la ville, charmante, a occupé l’après-midi : visite de l’église, puis du cimetière où reposent Vincent et son frère Théo, entre autres. Et pour finir, avant de reprendre le train, un petit tour à « La Caverne aux Livres », une invraisemblable bouquinerie, logée dans un hangar et trois wagons où règne un sympathique capharnaüm.

Paris – La guerre au quotidien (expo)

20 jeudi Fév 2014

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Grande Guerre, Histoire, Paris

14-18-PARIS-GUERRE-afficheLe programme initial de visite prévoyait l’exposition Cartier-Bresson au Centre Pompidou. La file d’attente très étendue et les quelques heures dont nous disposions n’ont pu coïncider, et il a fallu se rabattre sur l’exposition proposée par la Galerie des bibliothèques de la ville de Paris, située à quelques rues de Beaubourg.

Intitulée « Paris 14-18, la guerre au quotidien », cette exposition rassemble des photographies prises par Charles Lansiaux (1855-1939) à Paris pendant la Grande Guerre. Ces clichés présentent la vie des Parisiens au cours du conflit. La visite est organisée de manière à la fois thématique et chronologique, en deux grandes parties : « la guerre vue de la rue » et « signes de guerre ».

On débute par un chassé-croisé de populations, avec le départ des soldats mobilisés et l’arrivée à Paris des déplacés belges et français, mais aussi italiens. Vient ensuite l’organisation de la défense parisienne (assez sommaire, Paris étant présentée par les militaires comme indéfendable) et du ravitaillement, ainsi que la place croissante des femmes dans les activités du quotidien (la première factrice en 1916, par exemple).

La seconde partie dévoile les séquelles du conflit, avec la transformation de certains lieux publics en hôpitaux, l’afflux des blessés revenus du front, mais aussi les dégâts liés aux bombardements. La visite s’achève avec d’étonnantes photographies de l’exposition au Trocadéro des armes prises à l’ennemi, et un rappel des contraintes imposées aux journaux et autres médias pendant le conflit.

Lansiaux_enfants

Charles Lansiaux
« Boulevard Edgar-Quinet. Les enfants ne connaissent plus que les jeux de guerre, voici de futurs poilus qui attendent l’ennemi de pied ferme. Avril 1915 »
(coll. BHVP)

Les très nombreuses photographies sont accompagnées de légendes écrites par l’artiste, et parfois d’éclairages historiques ou de précisions concernant la localisation des scènes dans Paris (quand les noms de rue ont changé, par exemple). Des unes originales de journaux et des affiches placardées dans les rues de la capitale viennent compléter le tout (un appel aux personnes sachant traire pour assurer le ravitaillement en lait, ou la une d’un quotidien présentant une dizaine de nouveaux métiers exercés par les femmes, entre autres).

C’est un point de vue original sur la Grande Guerre que propose cette exposition. Le conflit ne se limite pas en effet aux combats des tranchées. Pour la première fois, on parle de « guerre totale ». L’arrière, les civils, sont bel et bien acteurs de cette guerre d’un genre nouveau. Le travail de Charles Lansiaux les met en valeur, notamment grâce à une recherche sur la composition comme sur la lumière.

Une belle découverte, que je conseillerais volontiers.

« Paris 14-18, la guerre au quotidien », Galerie des bibliothèques de la ville de Paris, 15 janvier-15 juin 2014.

les coulisses de l’exposition, sur le blog d’André Gunthert

Le thé – Histoires d’une boisson millénaire

21 lundi Jan 2013

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Chine, Japon, Thé

afficheexpoguimetLe programme des expositions de l’hiver 2012-2013 est d’une richesse telle qu’il est bien difficile de toutes les visiter. Je pensais envolé tout espoir de voir celle que le Musée Guimet consacre au thé. Mais c’était sans compter sur sa prolongation jusqu’à la fin du mois de janvier. Une telle seconde chance se présentant rarement,  j’ai bravé le froid pour me rendre au Musée des Arts asiatiques.

Dès l’entrée, le thé accueille le visiteur. Des théiers, plantes de la famille des camélias, offrent au regard leurs feuilles d’un vert profond et quelques fleurs.On peut aussi relire la légende qui raconte la naissance du thé en tant que boisson.

Une oeuvre contemporaine trône au milieu de la première salle. Il s’agit de La tonne de thé, de Ai Weiwei. Ce cube de thé compacté rappelle combien cette boisson est populaire dans le monde (la deuxième la plus consommée après l’eau).

Puis le cheminement se fait au gré des évolutions dans les habitudes de consommation du thé. Il est d’abord bouilli (sous les Tang  – du VIIe au début du Xe siècles), puis battu (sous les Song -du Xe au XIIIe siècles) et enfin infusé (depuis le XIVe siècle). A mesure que changent les techniques de préparation du thé, les instruments qui permettent de le conserver et de le consommer se transforment. Des premiers bols en grès aux resplendissantes porcelaines, en passant par les bols en céladon, des verseuses primitives aux théières ouvragées, de magnifiques pièces de vaisselle sont proposées au visiteur. Si la Chine et le Japon ont la part belle dans l’exposition, l’Afrique n’est pas oubliée (la dernière salle lui est consacrée).

Crédits-RMN-GRAND PALAIS (MUSÉE GUIMET, PARIS)RICHARD LAMBERTUne des particularités de cette exposition est l’absence de cartels dans les vitrines. Si un numéro apparaît bien à côté de chaque objet, il renvoie à une description figurant dans un livret de visite remis à l’entrée. Ce parti pris demande certes un peu plus de gymnastique intellectuelle, mais il a l’intérêt de permettre au visiteur de repartir avec l’intégralité des textes de l’exposition. On peut ainsi, sans avoir à acheter le catalogue, refaire la visite chez soi, même s’il manque des images.

Ce fut donc un moment agréable, couronné par une dégustation du thé Guimet réalisé pour l’occasion par Le Palais des thés (sympathique, mais malheureusement vendu un peu cher). Elle sera sans doute complétée d’ici peu par une expérience de cérémonie du thé grâce aux bons offices du Musée Guimet, qui en organise chaque semaine.

L’Impressionnisme et la Mode – Musée d’Orsay

31 mercredi Oct 2012

Posted by mrspepys in Exposition

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impressionnisme, Musée

Les peintres impressionnistes ont marqué leur époque en sortant des cadres académiques, tant pour les sujets que pour les techniques. Pour le public d’aujourd’hui, se plonger dans leurs œuvres, c’est aussi remonter le temps et appréhender un monde aux mœurs bien différentes. L’exposition proposée par le Musée d’Orsay montre à quel point ces artistes ont su rendre compte des habitudes vestimentaires et de leur évolution.

Edouard Manet, La Dame aux éventails, 1873.

Six salles associent les peintures, venues de musées français comme étrangers, aux vêtements et accessoires, dont la majeure partie sont prêtés par le musée Galliera. Il s’agit d’abord de se familiariser avec l’essor pris par le phénomène de la mode, soutenue par l’apparition des grands magasins et d’une presse spécialisée. La parure féminine occupe une large place dans cette exposition : des tenues pour chaque moment de la journée et selon les saisons, des robes pour les grandes occasions, des accessoires indispensables (chapeau et gants) et des artifices destinés à modeler la silhouette qui s’apparentent à des instruments de torture. Le vêtement masculin n’est cependant pas en reste, et inspire également les peintres en dépit de son austérité. Pour clore la visite, une salle champêtre, où, sous le gazouillis des oiseaux, le flâneur foule une manière de pelouse.

On admire autant les toiles que les parures. Les grands noms de l’impressionnisme sont présents, de Manet à Degas, en passant par Berthe Morisot et Renoir ou Caillebotte et Tissot. On redécouvre des œuvres maintes fois admirées en reproduction, tel Le déjeuner sur l’herbe de Monet ou Danse à la campagne de Renoir. On s’immerge dans des toiles méconnues, comme La demoiselle de magasin par Tissot ou le portrait de Fantin-Latour par Manet. On s’attarde devant le portrait de Mme Bartholomé réalisé par son mari, en regard de la robe qu’elle porte sur le tableau, et qui nous est parvenue dans un très bel état. On déambule de salle en salle, au rythme de citations empruntées à Zola ou à Baudelaire. On rêve et on rentre le ventre à la moindre mention de corsets.

L’exposition est à la fois un régal pour les yeux et une mine d’informations concernant les us et coutumes vestimentaires de nos aïeux. La gamme de produits dérivés est variée et soignée, à même de tenter les grandes et les petites. Aux habituels marque-pages, cahiers et catalogues s’ajoutent des coupons de tissus, des boutons de nacre, des étoles, éventails et ombrelles à se pâmer, ainsi qu’un extraordinaire cahier d’activités artistiques intitulé « A la mode impressionniste » (coloriage, découpage et bricolage – présenté par George ici). A découvrir jusqu’au 20 janvier au Musée d’Orsay. Et pour vous mettre l’eau à la bouche : le site dédié.

L’Impressionnisme et la Mode, Musée d’Orsay – du 25 septembre 2012 au 20 janvier 2013.

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