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Le salon de mrs pepys

~ carnet de lecture

Le salon de mrs pepys

Archives de Tag: Livres numériques

Rencontre avec une liseuse

05 dimanche Mai 2013

Posted by mrspepys in Inclassable

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Découvertes, Livres numériques

koboJe les avais déjà croisées, dans diverses boutiques, aux mains de voyageurs dans les transports en commun, chez les camarades blogolecteurs. Pourtant, rien ne m’avait encore décidé à user d’une liseuse. Car acheter un de ces petits appareils sans y avoir jamais goûté ne semblait guère raisonnable.

Et puis la médiathèque a fait l’acquisition de deux Kobo, en a proposé le prêt à ceux de ses lecteurs qui en feraient la demande. C’était en fin d’année dernière, et la liste d’attente était déjà fort longue. Il a donc fallu patienter jusqu’à la semaine passée pour que le bidule n’atterrisse dans mon sac. A point nommé puisqu’un voyage en train s’annonçait. En son sein se trouvaient une petite dizaine de titres, destinés à plaire au plus grand nombre. Plusieurs d’entre eux furent éliminés d’office : La couleur des sentiments, lu voici plusieurs mois, 7 ans après de Guillaume Musso, Le fracas de la viande chaude et Ouroboros de Franck Thilliez, recalés pour cause d’incompatibilité avec leurs auteurs respectifs.

Ne restaient donc pour le test que quatre titres. Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus, d’Eric-Emmanuel Schmitt m’a semblé parfait pour débuter. Et puis j’ai enchaîné avec Volte-Face, de Michael Connelly. Les pages se tournaient virtuellement avec beaucoup de facilité, la liseuse, calée dans son étui de cuir, se prenait bien en main. Le rendu sur écran est plus que convenable, assez proche de celui du papier.  Je me suis donc rapidement prise au jeu. Deux romans restent à découvrir : Chouette, une ride ! d’Agnès Abecassis, qui ne m’enchante pas plus que cela, et Juste une ombre, de Karine Giebel, un auteur dont j’ai lu beaucoup de bien.

Au terme de cette première semaine, je suis assez séduite par l’objet liseuse pour parcourir sites et fori en quête de renseignements pour un achat futur. Oh ! ce ne sera pas pour demain, ni même le mois prochain, car je compte écluser une large partie de ma PAL avant de succomber au démon de la lecture numérique. Comme le souligne un article de Télérama (TR 3302 du 24/04), je fais partie de ces lecteurs attentistes, encore chagrinée par le prix des ouvrages numériques et par l’étroitesse du catalogue au regard de l’édition papier. Mais l’année 2013 sera sans doute celle de l’entrée d’une liseuse dans ma bibliothèque.

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Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus

02 jeudi Mai 2013

Posted by mrspepys in Littérature contemporaine, Littérature française

≈ 4 Commentaires

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Chine, Livres numériques

couvmadamemingLa médiathèque que je fréquente très régulièrement met, depuis quelques mois, des liseuses Kobo à disposition de ses lecteurs. La semaine passée, ce fut mon tour de recevoir le précieux appareil, lesté d’une demi douzaine de romans. Pour me familiariser avec la bête, j’ai commencé par un texte court, contrairement à son titre à rallonge.

Séjournant pour affaires à Yunhai, dans la très industrielle province du Guangdong, le narrateur a pris pour habitude de s’absenter fréquemment de la table des négociations pour user les nerfs de ses fournisseurs. Cette tactique le contraint à fréquenter assidûment les toilettes de l’hôtel qui accueille ces réunions. Il y croise Madame Ming, une dame pipi peu ordinaire. Lorsqu’elle apprend au narrateur qu’elle a dix enfants, il ne la croit pas vraiment, eu égard à la stricte règle de l’enfant unique. Puis, au fil de ses excursions stratégiques dans les luxueuses latrines, il découvre par les récits de madame Ming le destin de ses dix rejetons, dont un commercial chinois lui a confirmé l’existence. Les jumeaux Kun et Kong sont des acrobates menant une carrière internationale. Li Mei, capable de lire le degré d’honnêteté de ses interlocuteurs, est devenue illustratrice. Da-Xia voue une haine farouche à Mme Mao. Ru et Zhou, aux capacités complémentaires, se relaient à l’école. Et puis il y a Ting Ting, la fille aînée, la préférée de madame Ming, celle qui finit par révéler au narrateur le fin mot de l’histoire.

Lu en un clin d’oeil, ce roman ne peut manquer de faire penser à un conte. Chaque récit de madame Ming donne lieu à une petite morale, souvent inspirée de Confucius. Le narrateur écoute ces histoires, en tire des leçons qu’il met plus ou moins de temps à assimiler. Il apprend aussi à regarder ses interlocuteurs chinois d’un autre oeil, s’interroge sur les conditions de travail des employés chargés de fabriquer les jouets qu’il vient acheter pour les petits Européens. Il mûrit aussi, devient plus humain.

Ce texte sans prétention est plutôt agréable à lire. Quelques lieux communs réussissent à s’y glisser, mais sans altérer le plaisir de la lecture. La morale finale est un peu grossière, mais puisqu’il s’agit d’un conte, on ne s’y arrête guère. Mieux vaut garder à l’esprit, en refermant ce livre, l’immense pouvoir de l’imagination qui permet souvent des miracles et embellit une réalité maussade.

« A la différence des Européens qui conservent des ruines gallo-romaines au coeur de leurs métropoles mais oublient Sénèque, qui visitent les cathédrales en délaissant le christianisme, les Chinois ne logent pas leur culture dans leurs pierres. »

Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus, Eric-Emmanuel Schmitt, 2012.

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