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Le salon de mrs pepys

~ carnet de lecture

Le salon de mrs pepys

Archives de Tag: Salon du Livre

Le reste de leur vie

18 dimanche Sep 2016

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

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Famille, Salon du Livre, Voyages

couvrestedeleurvieIls sont quatre, mais ne se connaissent pas tous. D’un côté se trouve Beth, la grand-mère à la langue bien pendue, experte en far et autre kouign-amann. Elle vit avec Ambroise, jeune thanatopracteur et, à ses heures perdues, son petit-fils. Samuel et Manelle forment le second tandem. L’une est l’aide à domicile de l’autre, et elle s’est attachée au vieil homme toujours souriant qui, chaque mois, lui réalise une appétissante forêt noire. Pour une sombre histoire de diagnostic hasardeux, tous prennent place dans un corbillard en partance pour la Suisse.

Malgré des dehors un peu tristes, l’histoire est plaisante, truffée d’humour et de petits mots bien sentis. Sans y prendre garde, le lecteur est confronté à bien des sujets délicats, en particulier, plus que la mort elle-même d’ailleurs, celui du deuil. Grâce à un style d’un naturel étonnant et à un ton léger, ce roman se lit avec une facilité déconcertante, d’une traite autant que possible. Les personnages, avec leurs défauts et leurs lubies, sont vraisemblables et attachants. On aimerait bien qu’ils nous fassent une petite place dans leur vie, ne serait-ce que pour goûter les kouignettes de Beth.

Jean-Paul Didierlaurent, toujours aussi sympathique en dédicace, ne déçoit pas avec ce second roman.

Le reste de leur vie, Jean-Paul Didierlaurent, 2016.

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En bref : Le Livre sur la Place 2016

11 dimanche Sep 2016

Posted by mrspepys in Inclassable

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albums, en bref, Salon du Livre

20160911_1616201Nouvelle rupture de faisceau en raison de divers soucis. Je vais essayer de revenir progressivement animer ce salon, qui prend désespérément la poussière.

On commence en douceur avec un petit compte-rendu d’un samedi sous le signe de la lecture. Depuis plusieurs années, le Livre sur la Place, organisé à Nancy, est un passage obligé de la rentrée. 2016 n’a pas fait exception, même si le bilan est bien plus raisonnable que d’ordinaire.

Le chapiteau de la place de la Carrière étant de plus en plus encombré et les déplacements de moins en moins aisés, les objectifs de dédicaces étaient réduits. Impossible de ne pas aller (une nouvelle fois) à la rencontre de Gaëlle Josse, très accessible et ouverte à la discussion avec ses lecteurs. J’ai adoré L’ombre de nos nuits, et mon exemplaire du roman est désormais personnalisé. Quant au second incontournable, il s’agissait de Jean-Paul Didierlaurent, le régional de l’étape en quelque sorte. Le reste de leur vie est déjà en cours, sans passer par la case PAL.

couvausecoursloupDifficile aussi de séjourner à Nancy sans passer par le Hall du Livre. C’est le rayon des albums qui a été pillé consciencieusement cette fois. Nous avons, avec ma soeur, craqué pour plusieurs ouvrages de la collection Loulou et compagnie, aussi jolie que drôle. Enorme coup de coeur pour Au secours, voilà le loup ! et pour Demain, je te mangerai.

Et pour finir en beauté cette journée littéraire en famille, c’est Le grand méchant renard de Benjamin Renner qui m’a accompagnée pour le trajet du retour. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ri toute seule devant une BD…

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En bref : une année sans Salon du Livre

21 samedi Mar 2015

Posted by mrspepys in Inclassable

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en bref, Salon du Livre

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source : tumblr « tea, coffee & books »

Comme les années précédentes, on pourrait s’attendre à voir, dans ce salon, un compte-rendu du Salon du Livre de Paris. 2015 sera une exception en la matière. mrs pepys a renoncé à arpenter les allées de la Porte de Versailles.

Malgré un emploi du temps chargé, j’aurais bien trouvé une ou deux heures pour visiter ce salon d’ordinaire si sympathique. Mais plusieurs éléments ont remis le projet en question : le refus de l’accréditation autrefois offerte aux blogueurs, celui de laisser entrer des livres non achetés sur le salon (modifié en limitation à un ou deux livres, dixit le compte Instagram du SdL) ou de faire dédicacer autre chose qu’un livre (le DVD d’une adaptation, par exemple), le peu de dédicaces vraiment intéressantes à mon goût.

Le caractère mercantile du Salon du Livre s’accroît d’année en année. Les auteurs que j’apprécie de rencontrer sont essentiellement ceux dont j’ai lu une ou plusieurs oeuvres, et il va donc de soi de venir avec mon exemplaire du livre à dédicacer. Ce plaisir simple, cette bonification à moindre frais du volume lu, ne semble plus guère possible. Sont désormais privilégiés les dédicaces/achats à l’aveugle. Déception.

C’est en librairie, au calme et sous le regard bienveillant d’un libraire (et non celui, scrutateur, de vendeurs recrutés pour l’occasion – à quelques exceptions prêt, évidemment), que j’irai nourrir ma PAL. Et pour rencontrer les auteurs, il reste le Livre sur la Place.

La maison du professeur

21 jeudi Août 2014

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

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Histoire, Salon du Livre, souvenirs

couvlamaisonduprofesseurProfesseur dans une université proche du lac Michigan, Godfrey St Peter est à l’apogée de sa carrière. Une publication lui a notamment rapporté une rondelette somme d’argent, investie dans la construction d’une maison. Il lui faut désormais déménager, s’installer dans cette demeure plus vaste et plus confortable. Mais il lui est pénible de quitter la maison qu’il a louée pendant vingt ans, celle où il a vu grandir ses filles, celle où se trouve son bureau sous les combles. St Peter décide donc de continuer à venir travailler dans son ancienne maison. Le calme qui y règne, la vue sur le jardin, les souvenirs qui occupent chaque recoin du bureau le conduisent à faire le point sur sa vie, et en particulier sur le rôle qu’y a joué un brillant étudiant.

Déniché lors du Salon du Livre parmi les pépites des éditions Payot, ce roman m’a permis de découvrir Willa Cather. Comparée en quatrième de couverture à ses contemporaines (Virginia Woolf et Edith Wharton), l’auteur propose en effet un regard de femme sur la société américaine des années 1920, ses préoccupations et ses contradictions. Si Les New-Yorkaises d’Edith Wharton ne m’avaient pas vraiment convaincue,  le professeur de Willa Cather a fait mouche. Le personnage principal, un peu désorienté par le changement de domicile, mène une réflexion difficile à la croisée des chemins. Il a conscience qu’une époque s’achève, mais il peine à envisager l’avenir, loin du bureau où il a travaillé de longues années à l’histoire des aventuriers espagnols. Il trouve de plus en plus péniblement sa place aux côtés de son épouse et de ses filles, n’aspire qu’à regagner son havre de paix sous les toits. Si habile face à ses étudiants, St Peter adopte volontiers le silence lorsqu’il se sent incapable d’exprimer ses incompréhensions et ses attentes en société. Dans un style très sobre, Willa Cather parvient à tenir son lecteur son haleine au cours de ce récit introspectif. Les personnages secondaires, et en particulier celui de Tom Outland, sont suffisamment complexes pour donner du relief à l’intrigue. L’atmosphère pesante de l’après-guerre et le poids des règles sociales ajoutent un zeste de drame. Comme l’avait anticipé le libraire des éditions Payot, ce roman n’est qu’un premier pas dans l’exploration de la bibliographie de Willa Cather.

La maison du professeur, Willa Cather, 1925.

objectif pal

Dragon bleu, tigre blanc

18 dimanche Mai 2014

Posted by mrspepys in Récits de voyages

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auteur chouchou, Chine, Salon du Livre

couvdragonbleutigreblancL’efficacité et le sérieux ne sont pas toujours récompensés comme ils le devraient. L’inspecteur Chen Cao, qui connaît pourtant les limites du système dans lequel il évolue depuis tant d’années, en fait l’expérience. Le voici contraint de quitter la police, et donc  la tête de la brigade des affaires spéciales, pour rejoindre la Commission de réforme juridique de Shanghai. Loin d’être la promotion vantée par ses supérieurs, cette éviction cache mal une intervention en haut lieu pour éloigner Chen d’une affaire sensible. L’ex-inspecteur ne sait pas encore quel dossier lui vaut non seulement une mise au placard, mais menace par ailleurs sa vie et celle de ses proches. Plus isolé que jamais, il entend bien sauver sa tête et identifier l’ennemi à qui il doit ces charmantes attentions. Très vite, ses soupçons le portent à s’intéresser de plus près à un couple très en vue, ainsi qu’à la mort d’un ressortissant américain dans un hôtel shanghaien.

Cette nouvelle enquête du Chen Cao est une des plus noires de la série. Tout le poids de la corruption et tous les faux-semblants de la politique chinoise sont plus visibles que d’ordinaire. L’intrigue s’inspire du scandale Bo Xilai, ce qui accroît encore le malaise du lecteur. L’isolement de Chen, réduit à utiliser des ruses de voyou pour faire aboutir son enquête, permet de rompre avec le canevas des enquêtes précédentes. Les personnages secondaires sont présents, mais ils interviennent différemment. Les ajustements liés à la nouvelle position de Chen renouvellent l’intérêt du lecteur connaisseur de la série. Ils créent une tension dramatique supplémentaire en même temps qu’ils étoffent des personnages récurrents comme Nuage blanc ou Peiquin. Les arts, en particulier la poésie et la musique, tiennent la place essentielle qui leur est habituellement réservée, de même que la cuisine. L’association, parfois un peu difficile, des traditions et de la modernité reste un élément central, comme elle semble l’être dans la Chine contemporaine.

Avec Dragon bleu, tigre blanc, Qiu Xiaolong donne un nouvel élan à son personnage ainsi qu’à la série de romans dont il est le héros. Une fois de plus, en achevant cette lecture, on attend une suite, tant pour connaître le devenir du Chen Cao que pour découvrir plus avant la Chine contemporaine. « Aussi efficace que bien des pamphlets », souligne l’éditeur qui cite Le Monde en quatrième de couverture. Et bien mieux écrit (et traduit) que lesdits pamphlets… par un auteur sympathique, rencontré (avec émotion : cela faisait si longtemps que j’en rêvais…) lors du dernier Salon du Livre.

Dragon bleu, tigre blanc, Qiu Xiaolong, 2013.

objectif pal

Visite (expresse) au Salon du Livre

27 jeudi Mar 2014

Posted by mrspepys in Inclassable

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Chine, Salon du Livre

SdL_2014Ce Salon du Livre s’annonçait bien, avec, pour la première fois, un accès presse, et la présence d’un de mes auteurs favoris. Et puis une foule d’obligations diverses et variées (dont certaines peu réjouissantes) me sont tombées dessus, et il a fallu réduire drastiquement le temps de visite à la Porte de Versailles.

Puisqu’il fallait aller à l’essentiel, en trois heures au maximum, l’organisation s’est recentrée sur Qiu Xiaolong. Cet auteur chinois, qui écrit en anglais, fait partie de mes chouchous depuis une dizaine d’années. Impossible donc de manquer sa dédicace du samedi après-midi.

Avant de faire le siège du stand des éditions Liana Levi, quelques autres rencontres étaient prévues :

– Jean-Claude Lalumière était présent sur le stand des éditions le dilettante pour Comme un karatéka belge qui fait du cinéma : l’auteur est fort sympathique, et j’ai pu lui dire tout le bien que ma soeur et moi pensons de l’épisode du pigeon dans Le front russe 

– je craignais d’avoir manqué Jean-Pierre Alaux, mais il se trouvait encore sur le stand 10/18 : une rencontre très sympathique avec un auteur non moins agréable

Au détour d’une allée, j’ai découvert que Qiu Xiaolong était interviewé, avec sa traductrice, sur la place des auteurs. Ce fut un plaisir de l’entendre s’exprimer sur ses romans, ainsi que sur l’importance de la poésie dans ses écrits et sur son choix de l’écriture en langue anglaise.

SdL_2014_2Comme mes consoeurs blogueuses, je fus faible et cédai à quelques tentations. Trois maisons d’éditions ont retenu mon attention :

– Payot-Rivages, où l’accueil était des plus chaleureux : Les humeurs d’une châtelaine anglaise, par Deborah Devonshire, et La Maison du professeur, par Willa Cather (chaudement recommandé par le monsieur auquel j’ai eu affaire) ont rejoint ma PAL

– une halte au Livre de Poche ensuite, où Quand reviennent les âmes errantes, de François Cheng, de même que Une vie de pintade à Bruxelles, par Elisabeth Clauss (dont j’attendais impatiemment la sortie en poche), sont tombés dans mon escarcelle

– les éditions Liana Levi étaient évidemment le centre de cette visite : en plus de Dragon bleu, tigre blanc, dûment dédicacé par Qiu Xiaolong, j’ai craqué pour De Venise à Venise, par P.M. Pasinetti

Un butin raisonnable, donc, agrémenté d’une petite pochette aux couleurs du Livre de poche, et d’un badge réalisé par le Conseil permanent des Ecrivains.

Et si l’on ajoute à cela une rencontre fortuite avec Stephie, qu’accompagnaient Sophie et Laurie, ces quelques heures volées à un emploi du temps fort chargé se sont transformées en un très agréable moment.

Opération Sweet Tooth

15 samedi Mar 2014

Posted by mrspepys in Littérature étrangère, Littérature contemporaine

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espionnage, Histoire, Londres, Salon du Livre

couvsweettoothL’Angleterre, la Guerre froide, un peu d’espionnage et un soupçon de littérature : les ingrédients de base du nouveau roman de Ian McEwan ne pouvaient que me mettre l’eau à la bouche. Mélanie, qui me connaît bien, savait ce qu’elle faisait quand elle a proposé de me le prêter…

Elevée « dans l’ombre d’une cathédrale », Serena Frome (prononcer Frume, comme plume) n’a guère d’envies ou de projets pour l’avenir. C’est donc sa mère, épouse dévouée à son évêque de mari, qui décide qu’elle doit s’inscrire en mathématiques à Cambridge. Puis son amant, le professeur Tony Canning, organise son recrutement par l’agence de renseignements britannique, le MI5. Serena est une jeune femme assez banale, sans qualités exceptionnelles, hormis peut-être son besoin compulsif de dévorer tous les romans qui lui tombent sous la main (en particulier ceux qui s’achèvent par une demande en mariage). Et ce petit détail lui vaut d’être choisie pour participer à une opération baptisée « Sweet Tooth ». Au coeur des années 1970, où la Guerre froide est plus que jamais d’actualité, le gouvernement est décidé à subventionner des écrivains susceptibles de défendre sa ligne idéologique. Serena est chargée de recruter Tom Haley. Si elle parvient à lui faire accepter de se consacrer uniquement à l’écriture, elle entame aussi une relation amoureuse avec lui. La situation est difficilement tenable pour la jeune femme, d’autant plus que les écrits de Tom semblent s’éloigner peu à peu des attentes du MI5.

Narratrice et personnage central de cette intrigue, Serena n’a pourtant rien d’une héroïne. Sa candeur, son manque d’ambition comme d’intérêt pour le monde qui l’entoure, son discernement déficient ne peuvent qu’étonner le lecteur. Autour d’elle gravitent des personnages secondaires manifestement dotés de plus grandes qualités. Et, à mesure que le récit avance, on se doute que l’auteur réserve un dénouement surprenant. On s’interroge sur le peu de résultats obtenus par le service de renseignement où sévit Serena. Alors on savoure chaque page, en attendant que frappe la foudre. Le tableau d’un Londres (et, au-delà, du Royaume-Uni) plongé dans la tourmente d’une crise engendrée par le premier choc pétrolier, où les moeurs s’infléchissent peu à peu malgré la résistance de traditions séculaires, est parfaitement lisible en arrière-plan. Les troubles en Ulster comme les grèves de mineurs ponctuent le récit, et lui donnent une profondeur historique. Les écrits de Tom Haley, que le lecteur découvre en même temps que Serena, font contrepoint, dénonçant les travers d’une époque autant que de l’idéologie dominante. La fiction se nourrit des faits réels et n’en est que plus vraisemblable, comme souvent chez Ian McEwan. Et quand vient la chute, aux anges, on en redemande.

Opération Sweet Tooth, Ian McEwan, 2012.

Merci, Mélanie !

En bref – à Montreuil

01 dimanche Déc 2013

Posted by mrspepys in Inclassable

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en bref, jeunesse, Salon du Livre

Depuis bien des années, la visite du Salon du Livre pour la jeunesse de Montreuil fait partie des incontournables sorties organisées par l’établissement où je sévis. Les aléas des emplois du temps ou de l’organisation personnelle m’avaient jusqu’à présent empêchée d’accompagner élèves et collègues qui n’auraient manqué cet événement pour rien au monde. L’édition 2013 m’a permis de conjurer le sort.

C’est donc flanquée d’un quarantaine d’adolescents triés sur le volet (membres des ateliers lecture, bande dessinée et presse) que j’ai découvert Montreuil. Une fois  notre volée d’étourneaux partie explorer le salon, j’ai pu mettre à profit cette liberté pour picorer d’un stand à l’autre. Les deux heures dont nous disposions n’étaient pas suffisantes pour une visite exhaustive. Elles ont néanmoins été l’occasion de feuilleter, de fouiner et de craquer pour quelques bricoles . Une petite déception : l’offre de dédicaces est plutôt pauvre le mercredi et le jeudi.

montreuil13

le butin de la matinée : « Rien », de Janne Teller ;
« Victoria rêve », de Timothée de Fombelle,
des marques-pages et un outil de travail pour l’Histoire des Arts

Les élèves semblaient néanmoins ravis de leur visite, et sont pour la plupart repartis avec quelques livres dans leur besace. Beaucoup de mangas, évidemment, mais aussi quelques romans. Mention spéciale pour deux dévoreuses de livres, fans inconditionnelles de Hunger Games : elles sont parvenues à se faire offrir des badges aux couleurs des trois romans, et étaient aux anges (pensez-vous, le jour de la sortie au cinéma du deuxième volet des aventures de Katniss !).

Une expérience agréable, en compagnie de collègues sympathiques (qui ont parfois largement cédé aux tentations…). Quel dommage toutefois que je n’ai pu la partager avec la perle des documentalistes, ma chère Gwenn.

En bref – Le livre sur la place

16 lundi Sep 2013

Posted by mrspepys in Inclassable

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dédicace, Salon du Livre

La météo était nettement moins clémente que l’an passé, mais cela n’a pas réussi à gâcher ce week-end consacré au Livre sur la place. Non seulement j’ai pu profiter de ce petit séjour à Nancy pour passer de bons moments en famille et me régaler chez Suzette, mais le salon a réservé moult petits plaisirs littéraires.

Tout commence dans le TGV quand il s’agit du Livre sur la place. On aperçoit un peu plus loin dans la voiture Franz-Olivier Giesbert et on coudoie Tatiana de Rosnay sur le quai.

Livresurlaplace1Quelques auteurs avaient cependant retenu plus particulièrement mon attention, et c’est vers eux qu’il fallait avant tout se tourner.

Le premier est un de mes auteurs favoris, Metin Arditi. Sa présence sous le chapiteau de la place de la Carrière a été une motivation majeure dans l’organisation de cette excursion lorraine : ce fut d’ailleurs le premier argument avancé par ma soeur…

Vient ensuite Marie Darrieussecq, dont le dernier roman a su titiller ma curiosité.

Quant à Valérie Tong Cuong, elle a suscité tant d’éloges qu’il devenait intenable de ne pas succomber à la tentation de ses romans. Ce premier contact s’est révélé tout à fait agréable : la dame est charmante, ouverte à la discussion et soucieuse de ses lecteurs. Elle sait aussi vanter les mérites de ses petits camarades puisqu’elle m’a conseillé le roman d’une de ses voisines, Monica Sabolo (Tout cela n’a rien à voir avec moi, un ouvrage qui analyse un chagrin d’amour et où alternent textes, dessins, photos… – je n’ai pas craqué sur le salon, mais il y a fort à parier que, tôt ou tard, je mettrai le nez dans ce livre).

Et puis, Hubert Haddad était présent : j’ai eu le bonheur de lui faire dédicacer la pépite qu’est Le peintre d’éventail.

Livresurlaplace2Une fois rencontrés ces auteurs, ce fut l’heure de la flânerie et des innombrables tentations. Deux romans s’ajoutèrent donc à l’escarcelle :

– un roman policier, écrit à quatre mains par Jérôme Camut et Nathalie Hug, Le sourire des pendus

– un roman de science fiction, destiné à la jeunesse : Peter Poth et le monde magique du verso, par Jay Alis

Livresurlaplace3Et pour finir, deux bandes dessinées des éditions du Moule à gaufres :

– Vacadab, de Lomig

– L’Autre Côté, de Sandro Cocco

Ce salon, qui fêtait son trente cinquième anniversaire, a la particularité de favoriser le dialogue entre les auteurs et leurs lecteurs. Moins oppressant que la grand messe parisienne de mars, plus convivial, et d’une incroyable richesse, il va finir par s’inscrire, dans l’agenda de mrs pepys, comme un rendez-vous incontournable de l’automne.

Mélodie

03 mercredi Avr 2013

Posted by mrspepys in Essais

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Japon, peinture, Salon du Livre

couvmelodieL’an dernier, j’ai découvert la plume d’Akira Mizubayashi. Avec Une langue venue d’ailleurs, l’auteur partageait ses réflexions, son expérience de locuteur entre deux langues, son japonais maternel et le français, qu’il qualifie de paternel. Il y était fugitivement question de sa chienne, capable de répondre aux sollicitations des deux langues.

Cette fois, l’ouvrage porte le nom de sa chienne, Mélodie. Et le sous-titre est sans ambigüité, « Chronique d’une passion ». Akira Mizubayashi raconte comment Mélodie s’est installée dans sa vie, quelles émotions, quelles rencontres elle a suscitées, mais aussi comment elle a fini par mourir. Loin de se cantonner à ses souvenirs, il s’appuie sur eux pour développer une réflexion, souvent soutenue par des références philosophiques, sur la relation entre les êtres humains et les animaux, sur la place des animaux dans la société humaine, mais aussi sur la disparition des êtres qui nous sont chers. Le propos se nourrit d’anecdotes personnelles, mais les dépasse et vient asticoter le lecteur, le pousse à regarder d’un oeil neuf les animaux de compagnie.

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Le Chien, Goya.

La plume d’Akira Mizubayashi est toujours aussi délicate. Chaque mot semble choisi avec méticulosité. Les quelque deux cent cinquante pages se lisent avec un plaisir déconcertant, même lorsque, comme c’est mon cas, on n’a jamais eu de compagnon à quatre pattes.

Mélodie, Akira Mizubayashi, 2013.

   « Parmi toutes les images de chiens visitées, il en est une qui m’empoigne littéralement pour ne plus me relâcher : c’est le tableau de Goya, Le Chien, qui fait partie des célèbres « Peintures noires » de la Quinta del Sordo. »

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