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La Chartreuse de Parme et Le Rouge et le Noir m’ont laissé d’excellents souvenirs, et de temps à autre, je remets le nez dans ces deux œuvres magnifiques. C’est donc confiante que j’ai entamé la lecture des Chroniques italiennes. Sous ce titre sont rassemblés quatre textes (« Vittoria Accoramboni », « Les Cenci », « La Duchesse de Palliano » et « L’Abbesse de Castro »), publiés dans des revues entre 1836 et 1839. Lors d’un séjour dans cette Italie qu’il appréciait, Stendhal fait recopier des manuscrits relatant des histoires du XVIe siècle. Ces textes lui fournissent la base des récits qui forment les Chroniques italiennes. Quatre textes supplémentaires ayant pour cadre l’Italie (« Trop de faveur tue », « Suora Scolastica », « San Francesco a Ripa », « Vanina Vanini ») figurent aussi dans le recueil.
Il est le plus souvent question d’amours impossibles, de querelles familiales, de luttes pour le pouvoir ou pour les yeux d’une belle. En marge du récit, Stendhal ne se prive pas de faire quelques rappels sur l’histoire ou les mœurs d’une Italie qu’il a tendance à idéaliser. La passion semble être le trait de caractère principal des Italiens de l’époque moderne, une passion qui peut les conduire à des actes insensés, voire à la mort.
Cette lecture n’est cependant pas parvenue à me charmer. J’ai beaucoup peiné à parcourir ces quelque trois cents pages, ce qui explique en partie les absences de participation aux 12 d’Ys les mois précédents. Les récits sont lents, un tantinet répétitifs et largement pessimistes. Là n’est pas l’Italie capable de me tenir en éveil des heures durant. En refermant le recueil, l’impression d’être passée à côté du texte demeure. Peut-être faudra-t-il donner une nouvelle chance à ces Chroniques italiennes ultérieurement.
Chroniques italiennes, Stendhal, texte établi en 1952.
Une lecture qui permet de renouer avec Les 12 d’Ys, depuis trop longtemps délaissés, mais aussi de poursuivre le challenge Il viaggio.