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Le salon de mrs pepys

~ carnet de lecture

Le salon de mrs pepys

Archives de Catégorie: Bande dessinée

Un peu d’humour belge

01 mercredi Avr 2020

Posted by mrspepys in Bande dessinée

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Belgique, Gaston, humour, Mois belge

Le mois d’avril est belge, depuis plusieurs années déjà, grâce à Anne.  Cette année, pour ouvrir les festivités, elle nous a proposé de parler d’humour. Un 1er avril, cela s’entend.

De tous les personnages belges, celui qui me fait rire en toute situation, qui résiste à toutes les relectures, c’est Gaston. Le drôle de gars en espadrilles, roi des gaffeurs.

Dans ma bibliothèque, toute la collection des albums. Impossible d’en choisir un en particulier. On rit avec Fantasio comme avec Prunelle. Avec les gags courts du début, comme avec ceux plus élaborés, qui se répondent entre eux, par la suite. C’est drôle. Un point, c’est tout.

Un gag de fin, pour ceux qui – les malheureux – ne connaîtraient pas. En deux cases, tout est dit.

 

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Un sandwich à Ginza

24 vendredi Jan 2020

Posted by mrspepys in Bande dessinée, Littérature étrangère, Littérature contemporaine

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au restaurant, cuisine, Japon, Manga

Pour renouer avec les billets de lecture, il me fallait un livre à la fois esthétique et passionnant. Ce bel ouvrage des éditions Piquier, publié à l’automne dernier, me paraît faire idéalement l’affaire.

Yôko Hiramatsu est journaliste gastronomique (expression plus jolie que reporter culinaire, comme on la décrit souvent). Elle aime manger, ou plutôt déguster, mais aussi écrire ses expériences gastronomiques.

Le terme est sans doute un peu pompeux, car elle ne fréquente guère les grandes tables. Elle leur préfère les petits restaurants, ceux qui se sont construits une renommée grâce aux talents de leurs cuisiniers, à leurs plats fétiches ou à leur respect des traditions. Seule parfois, mais le plus souvent accompagnée d’amis ou de collègues, elle se délecte de plats typiquement nippons, comme l’anguille préparée de diverses manières, ou la basique omelette au riz. Elle apprécie les petits restaurants familiaux, ceux dont on se transmet l’adresse de bouche à oreille, autant que les restaurants d’entreprise ou les bars. Mais l’exotisme trouve également sa place, avec des incursions dans la cuisine chinoise ou la dégustation de bières belges.

Pour le lecteur occidental, ce livre est une formidable plongée dans la culture japonaise par le truchement de sa cuisine, bien plus variée que les gargotes et les stands des grandes villes européennes ne le laissent penser. C’est une invitation au voyage, qui donne de furieuses envies de se précipiter sur son passeport. Les mots de l’auteur sonnent juste, évoquant avec précision et délicatesse les saveurs et les textures.

Mais le sel de cet ouvrage, ce sont les illustrations de Jirô Taniguchi. Elles viennent relever, comme un assaisonnement idéal, les descriptions de Yôko Hiramatsu. L’amateur de manga retrouve la patte du dessinateur qui sut si bien sublimer la gastronomie japonaise avec Le gourmet solitaire. Les atmosphères, les plans rapprochés sur les plats, les impressions des goûteurs, rien ne manque.

L’association des deux auteurs fait naître une de ces pépites qu’on prend plaisir à feuilleter négligemment de temps à autre, et qu’on finit par relire intégralement, juste pour la bonne bouche.

Un sandwich à Ginza, Yôko Hiramatsu et Jirô Taniguchi, 2011 (2019).

Brèves de lecture, en BD

09 mardi Juil 2019

Posted by mrspepys in Bande dessinée

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Histoire

Deux mois sans billets, c’est un peu long. Pour dépoussiérer un tantinet ce salon, quelques impressions de lecture de ces dernières semaines.

Entre deux romans, plus ou moins passionnants (des avis viendront…), je me suis remise à lire des bandes dessinées. A commencer par Chevaliers, moines et paysans, le sixième volume de « L’Histoire dessinée de la France ». La société féodale est présentée avec clarté, précision scientifique et beaucoup d’humour. Les éléments essentiels et attendus sont présents : la société d’ordres, la chevalerie, l’influence de l’Église. Et s’y ajoutent quelques trouvailles, comme un chapitre sur l’imaginaire médiéval ou la place des femmes. Le dessin, sobre et élégant, sied parfaitement au propos. On apprend et on s’amuse. Pour les plus curieux, une cinquantaine de pages de mise au point historique viennent compléter la bande dessinée. Séduite par le volume introductif, La balade nationale, je le suis à nouveau par cette plongée médiévale.

Chevaliers, moines et paysans, Florian Mazel et Vincent Sorel, 2019.

La seconde BD du jour est historique, elle aussi. J’en avais entendu parler, sans aller jusqu’à la lire. Et puis, des élèves attentionnés sont passés par là. Dans Cher pays de notre enfance, Étienne Davodeau et Benoît Collombat mettent en scène l’enquête qu’ils ont menée sur un aspect sombre de l’histoire, celle des coulisses de la vie politique, où la violence tient plus de place qu’il n’y paraît. Derrière les ors de la République et les discours feutrés des dirigeants politiques, magouilles, intimidations et assassinats sont plus nombreux que le citoyen ordinaire ne l’imagine. Sans tomber dans la théorie d’un complot politique permanent, les deux auteurs dévoilent des pans pas jolis jolis de l’histoire récente. Ils décillent le lecteur néophyte et ravissent le plus aguerri. Un travail précis, intelligent et esthétiquement réussi.

Cher pays de notre enfance, Étienne Davodeau et Benoît Collombat, 2015.

En bref : quelques notes de lecture

01 jeudi Mar 2018

Posted by mrspepys in Bande dessinée, Littérature contemporaine

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A. Bello, en bref, Histoire, Londres

Au cours des dernières semaines, malgré un long silence, j’ai fait plusieurs lectures sympathiques. En voici trois, présentées en quelques mots.

La deuxième partie de la trilogie amorcée avec Les falsificateurs s’est montrée à la hauteur de mes espoirs. Antoine Bello poursuit avec efficacité sa lecture du monde contemporain au travers du filtre du CFR (Consortium de Falsification du Réel, pour les béotiens). Le 11 septembre 2001, ses conséquences mais aussi ses origines, sont au coeur de l’intrigue. Et le personnage central de la série, Sliv Dartunghuver continue sa progression au sein du CFR, jusqu’à en découvrir la genèse et les objectifs. Le style d’Antoine Bello est efficace, son histoire échafaudée avec intelligence. Le troisième (et, las, le dernier) roman m’accompagne dans tous mes voyages depuis deux jours.

Les éclaireurs, Antoine Bello, 2009.

 

La plume grinçante de Barbara Pym a su également me faire passer un bon moment. Foin de l’ordre chronologique : j’ai dévoré un volume trouvé par hasard en médiathèque. Une étrange histoire sentimentale, où l’amour et l’amitié peinent à se démêler, sème le trouble dans la vie de Léonora, une quinquagénaire habituée à obtenir ce qu’elle souhaite. On est loin des psychodrames larmoyants que nous servent généralement les auteurs contemporains. Avec Barbara Pym, aucun personnage n’est épargné. Difficile de s’attacher ou de plaindre des hommes et des femmes aux desseins pas toujours bienveillants. L’auteur impose à son lecteur une forme de détachement contraint, qui force la réflexion.

La douce colombe est morte, Barbara Pym, 1978.

Et puis, une BD est venue égayer une soirée. Le premier tome de Culottées a été lu en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Ce fut sympathique, mais loin d’être inoubliable. Les femmes sélectionnées par Pénélope Bagieu ne m’ont pas toutes convaincue, ni l’angle choisi pour les présenter, qui manque parfois de subtilité. La pâmoison dans laquelle sont tombés certains médias et lecteurs (lectrices surtout, d’ailleurs) m’échappe.

Culottées, tome 1, Pénélope Bagieu, 2016.

 

Petit bilan des lectures dessinées

02 dimanche Avr 2017

Posted by mrspepys in Bande dessinée

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Famille, souvenirs

Entre deux quintes de toux et dans un brouillard fiévreux, les bandes dessinées m’ont tenu compagnie ces dernières semaines. Grâce à mon cher mari, qui a le truc pour mettre la main sur les pépites de la médiathèque, j’ai pu lire La différence invisible et Le retour de la bondrée.

C’est avec curiosité et quelques connaissances sur le sujet que j’ai abordé La différence invisible. Le syndrome d’Asperger a surgi dans mon quotidien l’an dernier puisque, dans une de mes classes, se trouvait un élève autiste Asperger. Si le style graphique m’a beaucoup plu, le personnage de Marguerite a un je-ne-sais-quoi d’agaçant et d’artificiel. La présentation du syndrome d’Asperger est un peu caricaturale, d’autant qu’il peut prendre des formes différentes et susciter des réactions bien plus nuancées que celles qui sont présentées (le préjugé de l’autiste incapable de communication ou de regarder son interlocuteur dans les yeux, répété chez plusieurs interlocuteurs de Marguerite, est un tantinet excessif). Il n’est pas certain que cette bande dessinée permette vraiment de faire comprendre ce qu’est l’autisme ou le syndrome d’Asperger, d’autant qu’elle propose une vision un peu simpliste des choses. La présentation est peut-être trop personnelle, nourrie d’une auto-fiction qui plombe désormais tant de créations, et à laquelle j’ai développé comme une allergie.

La différence invisible, Julie Sachez et Mademoiselle Caroline, 2016.

Le retour de la bondrée et son étonnante couverture ont envahi pendant quelques mois les blogs de lecture, souvent dans le cadre de billets très élogieux. Cette histoire met en scène un libraire au bord de la faillite qui, par le plus grand des hasards, est témoin d’un suicide. Non seulement l’événement le bouleverse, mais il fait ressurgir des souvenirs bien noirs. Et c’est là que le bât blesse. Il n’a vraiment pas de chance, ce Simon, d’assister à deux occasions à la mort d’un tiers ! Et dans les deux cas, les circonstances sont assez déroutantes. Pourquoi aller stocker des livres d’occasion dans une grange située au milieu de nulle part ? Dans quelle école autorise-t-on les enfants à monter sur un toit non sécurisé ? L’intrigue est bancale, peuplée de personnages qu’on peine à saisir, en particulier le héros qu’on a envie de secouer pendant toute la lecture… Une jolie déception, associée à une nouvelle incompréhension des emballements médiatiques autour de certains ouvrages.

Le retour de la bondrée, Aimée de Jongh, 2014.

En bref : le retour des billets de lecture

12 dimanche Mar 2017

Posted by mrspepys in Bande dessinée, Policier et thriller

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Histoire, Londres, Manga, Sherlock Holmes

Après un faux départ le mois dernier (pour cause de noyade sous une centaine de  copies de bac blanc…), nouveau dépoussiérage et retour des billets de lecture.

Pour faire passer la pilule des travaux, puis des corrections en masse, il a bien fallu se changer les idées avec un peu de lecture. En bref, quelques uns des ouvrages lus ces dernières semaines.

Rien de tel qu’un bon polar historique pour se détendre, et La berceuse de Staline a tout à fait rempli son office. Dans le quatrième volume des enquêtes de François-Claudius Simon, le lecteur embarque pour Moscou. Le policier est chargé d’un surprenant échange, entre un prisonnier sorti des geôles françaises à la demande de Lénine et le neveu d’un ministre accusé d’assassinat en Russie. Il entend bien aussi élucider le massacre d’une famille russe réfugiée à Paris et, joignant l’utile à l’agréable, retrouver sa dulcinée. Comme à son habitude, Guillaume Prévost propose un arrière-plan historique méticuleusement construit et une enquête fort bien ficelée. De quoi ravir les lecteurs convaincus par les enquêtes précédentes (ici, ici et encore là) mais aussi ceux qui découvriraient l’inspecteur Simon.

La berceuse de Staline, Guillaume Prévost, 2014.

La bande dessinée est aussi venue à mon secours, avec un manga adapté de la série Sherlock. Il s’agit du premier volume inspiré de la première saison de l’adaptation télévisée avec Benedict Cumberbatch, intitulé « Une étude en rose ». La transposition du premier épisode de la série est réalisée avec une fidélité étonnante. Non seulement le scénario est parfaitement identique, mais le dessinateur propose des plans qui sont les mêmes que ceux de la série. Ce type de production est évidemment destiné aux fans de la série (et de l’acteur principal…), mais il peut aussi être un moyen de convaincre les lecteurs ne l’ayant pas encore visionnée. Les deux volumes suivants sont attendus dans les mois à venir en France. Avis aux amateurs.

Sherlock, « Une étude en rose », Jay., d’après un scénario de S. Moffat et M. Gatiss, 2013

 

Les rêveries d’un gourmet solitaire

09 dimanche Oct 2016

Posted by mrspepys in Bande dessinée

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gastronomie, Japon

couvreveriesdungourmetsolitaireHistoire de me mettre au diapason avec les camarades blogueuses qui consacrent leur billet du dimanche à la cuisine, c’est un manga bigrement alléchant que je propose aujourd’hui.

J’avais beaucoup apprécié Le gourmet solitaire, et c’est avec plaisir que j’ai trouvé en bibliothèque la suite des promenades gourmandes de cet homme d’affaires toujours à l’affût de bons repas. Comme dans le précédent volume, chacun des treize chapitres est indépendant et raconte, au gré des rendez-vous professionnels du personnage central, ses expériences culinaires. Les régionalismes sont particulièrement à l’honneur, mais aussi une forme d’exotisme puisque le dernier chapitre amène le héros à Paris. Le dessin est soigné, mettant en valeur les paysages urbains nippons autant que les plats dégustés.

C’est donc une suite réussie que proposent Jirô Taniguchi et Masayuki Kusumi. Ceux qui ont aimé le premier volume se régaleront avec celui-ci. Et ceux qui découvrent le personnage risquent de dévorer les deux très rapidement.

Les rêveries du gourmet solitaire, Taniguchi et Kusumi, 2015.

planche_reveriesdungourmetsolitaire

source : site des éditions Casterman

 

Kingsman : services secrets

20 samedi Août 2016

Posted by mrspepys in Bande dessinée

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espionnage, Londres

couvkingsmanbdCe titre n’est évidemment pas inconnu de la plupart de ceux qui passeront par ici : il s’agit en effet de celui d’un film sorti en 2014, que j’ai vu avec un peu de retard mais beaucoup de plaisir. Lors d’une visite chez G****t J***ph, mon mari a mis la main sur le volume relié de la BD éponyme. Il ne s’agit pas d’une adaptation du film, mais d’une histoire écrite en parallèle avec le scénario. Les points communs sont donc nombreux, mais les différences assez sensibles également.

Jack London est un agent secret britannique, qui rappelle très nettement James Bond – les auteurs ne cachent pas leurs sources d’inspiration. Issu d’un quartier défavorisé, il est devenu un espion de haute volée, mais pour sa famille, il n’est qu’agent de la répression des fraudes. Il n’empêche, c’est lui qu’on appelle quand son neveu Gary fait des siennes et se retrouve engeôlé. Las d’intervenir quand il est déjà trop tard, Jack propose au jeune homme de changer de vie et d’embrasser la même carrière que lui. Pendant que Gary entame sa formation, Jack enquête sur des disparitions, en particulier d’acteurs de séries télévisées et de films à grand public.

Les grandes lignes de l’intrigue de cette bande dessinée sont semblables à celles du film, avec, en particulier un magnat de la téléphonie mobile qui dérape sérieusement malgré de bonnes intentions. Les motivations des enlèvements sont toutefois différentes, et cela vaut un début d’histoire assez amusant, doublé d’un clin d’oeil à une des premières scènes du film. Les bons sentiments et les stéréotypes sont par ailleurs moins marqués dans la bande dessinée. Le dénouement, notamment la manière de contrecarrer les plans du méchant, est peut-être plus subtil. Le dessin (oeuvre de Davec Gibbons) est celui des comics américains, ce qui me convient bien mieux que certains errements actuels du roman graphique. C’est net, clair, pas trop bavard, donc efficace.

Une lecture divertissante, qui constitue un bon complément au film.

Kingsman : services secrets, Mark Millar (scénario), Dave Gibbons (dessin), Matthew Vaughn (scénario), 2015 pour le volume relié français, 2012-2013 pour les 6 numéros de la série en VO.

California Dreamin’

03 mardi Mai 2016

Posted by mrspepys in Bande dessinée

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déception, Musique

couvcaliforniadreaminLe nouvel album de Pénélope Bagieu était disposé bien en vue à la médiathèque. Je ne me suis guère posé de questions avant de l’emprunter. Eh bien, j’aurais dû !

Le prologue ne laisse planer aucun doute sur le sujet, puisque dès la deuxième page il est question du groupe « The Mamas & Papas » (dont un des titres phares sert de titre à l’album), et en particulier d’un de ses membres, celle qui se fait appeler Mama Cass. Elle est l’héroïne de cette bande dessinée, pardon de ce roman graphique, qui raconte comment elle est devenue membre de ce groupe des années 1960.  De l’enfance de celle qui est née Ellen Cohen à la constitution du groupe dans lequel elle s’est imposée, il faut dix-huit chapitres pour expliquer comment une adolescente aussi rondouillarde qu’exubérante est devenue chanteuse.

Plus de 250 pages pour mettre en scène un personnage aussi peu attachant que possible, voire particulièrement irritant. Chaque épisode de sa vie décrit ici montre combien Cass Elliott manque de finesse, quand ce n’est pas d’intelligence. Même ses amours malheureuses sont plus ridicules que touchantes. Quant à la musique du groupe lui-même, elle compte plusieurs de ces scies dont une vague nostalgique a fait de soi-disant morceaux cultes.

Et, cerise sur le gâteau, Pénélope Bagieu a adopté pour cet album un style qui m’a beaucoup déplu. Le choix du noir et blanc passe encore, mais la plupart des dessins ne semblent qu’ébauchés à la va-vite, et la graphie des dialogues est comme bâclée. Nombreux sont ceux qui se sont extasiés devant ce travail, et j’avoue que j’ai bien du mal à le comprendre. Ce parti-pris stylistique me donne toujours l’impression qu’on se moque un tantinet du lecteur.

En somme, cet album est une énorme déception pour moi, même si j’ai bien conscience d’aller à contre-courant de nombreuses de mes camarades blogueuses. Baste ! on ne me reprendra pas à emprunter une BD en médiathèque sans l’avoir feuilletée.

California Dreamin’, Pénélope Bagieu, 2015.

En bref : des bandes dessinées

01 samedi Août 2015

Posted by mrspepys in Bande dessinée

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Découvertes, souvenirs

couvvieuxfourneaux1En vacances, on lit aussi des bandes dessinées. Et le hasard a voulu que j’en lise successivement deux dont le scénario est l’oeuvre de Wilfrid Lupano. Il sera donc le fil rouge de ce billet.

Pour le premier album, j’arrive un peu après la bataille. Il s’agit en effet du premier tome des vieux fourneaux, ces pépés peu ordinaires qui ont enchanté la critique et les lecteurs. Grâce à la médiathèque, j’ai pu enfin découvrir les pérégrinations rocambolesques de Pierrot, Mimile et Antoine sur les routes de France et d’Italie. Inutile de revenir sur l’intrigue, résumée sur moult blogs et sites. Retenons simplement qu’elle est bien construite, que les personnages sont horriblement sympathiques et que les dialogues autant que les situations sont souvent très cocasses. Pourvu que le second tome soit disponible à la bibliothèque !

Les vieux fourneaux, tome 1 (Ceux qui restent), Wilfrid Lupano et Paul Cauuet, 2014.

couvunoceandamourLa seconde lecture est une histoire muette, Un océan d’amour. Elle met en scène un pêcheur breton qui, chaque matin, après que sa femme l’a aidé à se préparer, s’embarque pour le large. Mais, un jour pas fait comme les autres, son petit chalutier est happé dans les filets d’un énorme bateau usine. Débute alors une aventure qui mène notre pêcheur, mais aussi son épouse partie à sa recherche, aux quatre coins du globe. L’histoire est très belle, mêlant aventure et émotions, avec beaucoup de drôlerie. Les dessins, que l’on admire d’autant plus en l’absence de dialogues, sont superbes. Une pépite en matière de bande dessinée, découverte grâce à ma soeur (merci Aline !).

Un océan d’amour, Wilfrid Lupano et Grégory Panacione, 2014.

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