« A mon retour du bureau, ma femme achevait de préparer un très bon dîner : un plat d’os à moelle, un gigot de mouton, une longe de veau. Puis la volaille : trois poulets et deux douzaines d’alouettes, le tout servi sur le même plat. Une grande tarte, une langue de boeuf, un plat d’anchois, un plat de crevettes, et du fromage. Les invités étaient mon père, mon oncle Fenner avec ses deux fils et Mr Pierce, tous avec leur femme, et enfin mon frère Tom. Mrs Pierce portait une toilette si élégante que les deux jeunes femmes en étaient déconfites. A la tombée de la nuit, ils s’en allèrent, sauf Mr Pierce et Will Joyce, leurs femmes et Tom. Là, nous avons encore bu une bouteille de vin. »
Journal, Samuel Pepys.
Un double clin d’oeil aujourd’hui : aux camarades blogueuses qui nous font saliver chaque dimanche avec leurs bons petits plats, et au mois anglais.
oulah ! c’est ripailles ! je pense que je n’aurais pas survécu à cette époque, hihi !
Ce menu m’avait frappée en le lisant : les appétits et les goûts étaient bien différents des nôtres au XVIIe siècle. 😉
J’espère qu’ils picoraient parce que là, c’est gargantuesque 🙂
Que de viandes surtout ! Un régime hyper protéiné avant l’heure…
Au-delà du menu et des quantités folles, je me demande comment « sa femme » pouvait préparer autant de plats pour un seul dîner ! Merci pour ce clin d’oeil bien trouvé !
Il y a quelques domestiques chez les Pepys. Quand il dit « ma femme », c’est qu’elle joue les chefs d’orchestre en cuisine, plutôt.
Chouette extrait gourmand !! Et quel appétit, Mr Peppys ! 🙂
Samuel Pepys n’est jamais le dernier à se mettre à table ou à lever le coude… C’est un des éléments frappants dans son journal.
Quel menu !! Un peu too much de viande pour moi ! merci pour le clin d’œil 😉
Quelques légumes ou crudités auraient été les bienvenus, en effet.