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Un mois belge sans Simenon, c’est comme un repas sans café ou un nouvel an sans champagne… Pour clore l’édition 2017, j’ai donc choisi une enquête du commissaire Maigret.

Au petit matin, une danseuse sort du club un peu louche où elle passe ses nuits. Elle se rend au commissariat du quartier, où elle déclare avoir surpris une conversation entre des clients (dont un s’appellerait Oscar) évoquant l’assassinat d’une comtesse. A peine est-elle sortie des bureaux de la police que la jeune femme est occise. Ce sont donc deux meurtres sur lesquels Jules Maigret doit enquêter, un bien réel et un à venir.

Cette histoire ne m’était pas inconnue car j’en ai vu l’adaptation télévisuelle avec Bruno Cremer (le meilleur des acteurs ayant interprété Maigret, après Gabin…). Comme à son habitude, Maigret prend le pouls du quartier où le crime a été commis (Pigalle, ici), côtoie les proches de la victime, observe, pose des questions anodines en apparence. Et ses qualités de psychologue, associées au travail de fourmi de ses subordonnés, finissent par démasquer le coupable. C’est au moment du dénouement que j’ai eu une surprise : le meurtrier du roman n’est pas celui de l’adaptation télé (Maigret et les plaisirs de la nuit), alors que l’essentiel de l’intrigue suit pas à pas celle de Simenon. Pour cette trouvaille et pour le plaisir de suivre Maigret, cette lecture fut, une fois encore, un agréable moment.

Maigret au Picratt’s, Georges Simenon, 1951.

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