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Depuis bien des années, la visite du Salon du Livre pour la jeunesse de Montreuil fait partie des incontournables sorties organisées par l’établissement où je sévis. Les aléas des emplois du temps ou de l’organisation personnelle m’avaient jusqu’à présent empêchée d’accompagner élèves et collègues qui n’auraient manqué cet événement pour rien au monde. L’édition 2013 m’a permis de conjurer le sort.
C’est donc flanquée d’un quarantaine d’adolescents triés sur le volet (membres des ateliers lecture, bande dessinée et presse) que j’ai découvert Montreuil. Une fois notre volée d’étourneaux partie explorer le salon, j’ai pu mettre à profit cette liberté pour picorer d’un stand à l’autre. Les deux heures dont nous disposions n’étaient pas suffisantes pour une visite exhaustive. Elles ont néanmoins été l’occasion de feuilleter, de fouiner et de craquer pour quelques bricoles . Une petite déception : l’offre de dédicaces est plutôt pauvre le mercredi et le jeudi.

le butin de la matinée : « Rien », de Janne Teller ;
« Victoria rêve », de Timothée de Fombelle,
des marques-pages et un outil de travail pour l’Histoire des Arts
Les élèves semblaient néanmoins ravis de leur visite, et sont pour la plupart repartis avec quelques livres dans leur besace. Beaucoup de mangas, évidemment, mais aussi quelques romans. Mention spéciale pour deux dévoreuses de livres, fans inconditionnelles de Hunger Games : elles sont parvenues à se faire offrir des badges aux couleurs des trois romans, et étaient aux anges (pensez-vous, le jour de la sortie au cinéma du deuxième volet des aventures de Katniss !).
Une expérience agréable, en compagnie de collègues sympathiques (qui ont parfois largement cédé aux tentations…). Quel dommage toutefois que je n’ai pu la partager avec la perle des documentalistes, ma chère Gwenn.