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La météo était nettement moins clémente que l’an passé, mais cela n’a pas réussi à gâcher ce week-end consacré au Livre sur la place. Non seulement j’ai pu profiter de ce petit séjour à Nancy pour passer de bons moments en famille et me régaler chez Suzette, mais le salon a réservé moult petits plaisirs littéraires.
Tout commence dans le TGV quand il s’agit du Livre sur la place. On aperçoit un peu plus loin dans la voiture Franz-Olivier Giesbert et on coudoie Tatiana de Rosnay sur le quai.
Quelques auteurs avaient cependant retenu plus particulièrement mon attention, et c’est vers eux qu’il fallait avant tout se tourner.
Le premier est un de mes auteurs favoris, Metin Arditi. Sa présence sous le chapiteau de la place de la Carrière a été une motivation majeure dans l’organisation de cette excursion lorraine : ce fut d’ailleurs le premier argument avancé par ma soeur…
Vient ensuite Marie Darrieussecq, dont le dernier roman a su titiller ma curiosité.
Quant à Valérie Tong Cuong, elle a suscité tant d’éloges qu’il devenait intenable de ne pas succomber à la tentation de ses romans. Ce premier contact s’est révélé tout à fait agréable : la dame est charmante, ouverte à la discussion et soucieuse de ses lecteurs. Elle sait aussi vanter les mérites de ses petits camarades puisqu’elle m’a conseillé le roman d’une de ses voisines, Monica Sabolo (Tout cela n’a rien à voir avec moi, un ouvrage qui analyse un chagrin d’amour et où alternent textes, dessins, photos… – je n’ai pas craqué sur le salon, mais il y a fort à parier que, tôt ou tard, je mettrai le nez dans ce livre).
Et puis, Hubert Haddad était présent : j’ai eu le bonheur de lui faire dédicacer la pépite qu’est Le peintre d’éventail.
Une fois rencontrés ces auteurs, ce fut l’heure de la flânerie et des innombrables tentations. Deux romans s’ajoutèrent donc à l’escarcelle :
– un roman policier, écrit à quatre mains par Jérôme Camut et Nathalie Hug, Le sourire des pendus
– un roman de science fiction, destiné à la jeunesse : Peter Poth et le monde magique du verso, par Jay Alis
Et pour finir, deux bandes dessinées des éditions du Moule à gaufres :
– Vacadab, de Lomig
– L’Autre Côté, de Sandro Cocco
Ce salon, qui fêtait son trente cinquième anniversaire, a la particularité de favoriser le dialogue entre les auteurs et leurs lecteurs. Moins oppressant que la grand messe parisienne de mars, plus convivial, et d’une incroyable richesse, il va finir par s’inscrire, dans l’agenda de mrs pepys, comme un rendez-vous incontournable de l’automne.