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A défaut de publier des billets de lecture, j’ai consacré du temps, ces dernières semaines, à un rattrapage dans les visites d’expositions, toujours en bonne compagnie.

Claude Monet, Barques de pêche, Honfleur, v. 1866, coll. particulière.

Claude Monet, Barques de pêche, Honfleur, v. 1866, coll. particulière.

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Claude Monet, La Rue de l’Epicerie à Rouen, v. 1892, coll. particulière.

Le musée Jacquemart-André propose, jusqu’au 25 juillet, une exposition sur les Impressionnistes, intitulée « L’atelier en plein air ». C’est l’occasion de découvrir, entre autres, de superbes paysages normands, plus ou moins connus. L’espace d’exposition semble, comme toujours dans ce joli musée, un peu petit. Il offre néanmoins au visiteur un nombre conséquent d’oeuvres, parmi lesquelles se sont glissées quelques pépites. Ont retenu mon attention deux oeuvres de Monet d’un aspect inédit, des esquisses d’un tableau disparu représentant des barques à Honfleur, mais aussi, du même artiste, la rue de l’Epicerie à Rouen, ainsi qu’un Degas très différent de ce à quoi nous sommes habitués. Un petit bémol, relevé par mon camarade de jeu du jour, Berthe Morisot, désignée par son seul prénom (quand on préfère le nom seul pour les messieurs…), dans une des présentations : une maladresse de celles qui ont agacé les féministes il y a peu… Il n’empêche que le musée Jacquemart-André propose une fois encore une exposition réjouissante.

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Edgar Degas, Paysannes au bain, 1875, coll. particulière.

Giorgio  de Chirico, Portrait (prémonitoire) de Guillaume Apollinaire, 1914, Centre Pompidou

Giorgio de Chirico, Portrait (prémonitoire) de Guillaume Apollinaire, 1914, Centre Pompidou

Au musée de l’Orangerie, c’est Guillaume Apollinaire, critique d’art, qui est à l’honneur. Ce thème est un prétexte pour présenter un ensemble très varié, pour ne pas dire hétéroclite, d’oeuvres. Le visiteur (re)découvre ainsi peintures, dessins, lettres et publications diverses qui mettent en valeur le regard d’Apollinaire sur l’art de son temps. Georges Braque, Juan Gris, Marie Laurencin, Marc Chagall, Jean Metzinger et, surtout Pablo Picasso sont présents. Ils côtoient des oeuvres africaines, qui ont inspiré les artistes, mais aussi le portrait de marchands d’art, notamment Paul Guillaume. C’est une exposition très riche, qui est par ailleurs une excuse toute trouvée pour aller se recueillir, une fois encore, devant les Nymphéas de Claude Monet.

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