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couvvoiesdubonheursontimprevisiblesS’il est une série de romans dont je ne me lasse pas, c’est bien celle qui met en scène Isabel Dalhousie. Le dernier volume (que m’ont gentiment envoyé les éditions des Deux Terres – et leurs magnifiques couvertures) a été lu aussi reçu, mais le temps m’a manqué pour l’évoquer ici.

Toujours épouse et mère de famille comblée, Isabel Dalhousie cède une fois de plus à l’appel de l’investigation. C’est dans une enquête aux accents fantastiques qu’elle s’embarque cette fois. Elle cherche en effet à rassurer une mère, dont le fils prétend avoir vécu une autre vie. Les récits du gamin sont si troublants qu’on craint pour sa santé mentale. Isabel explore le littoral écossais pour découvrir la maison qu’il décrit, et teste les limites du raisonnement logique. En contrepoint de l’intrigue principale, se dessinent, comme souvent, les aventures de Cat et ressurgissent deux personnages honnis, le professeur Lettuce et Christopher Dove.

Découvrir un nouvel épisode des aventures d’Isabel Dalhousie est à chaque fois un plaisir. On retrouve les personnages où on les avait laissés en refermant le volume précédent, ainsi que des paysages devenus familiers, même quand on n’a jamais mis un orteil à Edimbourg. Le rythme tranquille, le ton, le style et les thèmes abordés sont connus, mais on ne s’en lasse pas. Les références littéraires et artistiques, de même que les réflexions philosophiques ralentissent le déroulement de l’histoire, mais on s’en délecte. Une agréable parenthèse de lenteur dans un monde où la précipitation gâche souvent les bons moments.

Les voies imprévisibles du bonheur, Alexander McCall Smith, 2015.

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