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couvthequicheofdeathLes vacances sont propices à deux types de lectures plutôt opposés, les ouvrages un peu corsés qui demandent de la concentration et du temps, mais aussi les romans légers agréables pour se détendre vraiment. C’est dans la seconde catégorie que j’ai pioché ce petit polar en anglais.

Agatha Raisin est une femme qui a consacré l’essentiel de sa vie à son travail, et plus précisément à son agence de relations publiques. Mais il est temps pour elle de prendre une retraite bien méritée, et ainsi de réaliser un de ses rêves d’enfance : vivre dans un cottage des Cotswolds. Si les premières prises de contact sont prometteuses, Agatha comprend rapidement qu’il risque d’être difficile de trouver sa place dans le village de Carsely, où elle a élu domicile. Afin d’impressionner ses nouveaux voisins et de se faire un nom, elle décide de participer à un concours de quiche. Cependant, non seulement Agatha ne remporte pas le premier prix, mais le juge du concours meurt après avoir dîné d’une part restant de sa quiche. Un peu fouineuse et très têtue, Miss Raisin se met en tête de résoudre ce mystère.

Ce roman n’est certes pas un chef-d’oeuvre de la littérature britannique, mais il permet de passer un très bon moment. Le personnage d’Agatha Raisin est de plus en plus attachant à mesure qu’on progresse dans l’intrigue. Son sens de la répartie et sa brusquerie sont souvent drôles. Sans être révolutionnaire, l’histoire est joliment construite, autour de personnages secondaires pour certains si horripilants qu’ils en deviennent amusants et pour d’autres assez fins. L’ensemble se tient suffisamment pour donner envie de poursuivre la lecture d’une série qui compte vingt-sept titres et, si l’occasion se présente, de visionner l’adaptation qui a été réalisée du roman pour la télévision britannique.

Agatha Raisin and the Quiche of Death, M.C. Beaton, 1992.

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