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couvhomicideinhardcoverCe sont Cécile (la même qui m’avait fait découvrir qu’Isabel Dalhousie était l’héroïne de plusieurs romans) puis Matilda qui m’ont donné envie de découvrir cette série. Je profitais donc de l’occasion pour essayer les services de The Book Depository et me plongeais dans ce roman pour rendre la rentrée moins crispante .

Brooklyn Wainwright exerce le très délicat métier de relieur. Elle vit à San Francisco, où sa famille s’est installée, alors qu’elle n’était qu’une enfant, pour partager une expérience communautaire autour d’une exploitation viticole. Dans cet environnement un peu hors norme, elle a rencontré les personnes les plus importantes de sa vie, entre autres sa meilleure amie, Robin, et son mentor, Abraham Karastovsky. Ce dernier a la fâcheuse idée de mourir dans ses bras peu avant l’inauguration d’une exposition bibliophilique. Un temps considérée comme un suspect potentiel, Brooklyn laisse libre cours à sa curiosité et entreprend de mener sa propre enquête. Sur les traces de l’assassin d’Abraham Karastovsky, elle est elle-même victime de violences, croise, un peu souvent à son goût, Derek Stone, un bel enquêteur britannique, et met son talent au service de la restauration d’un Faust soi-disant maudit.

Ce premier volume de la série « Bibliophile Mystery » est une entrée en matière sur les chapeaux de roue. Il introduit le personnage principal et ses proches, ainsi que le monde un peu décalé dans lequel ils évoluent, entre ésotérisme et hédonisme dans le cadre de la communauté, mais aussi aristocratie intellectuelle où domine le souci de la préservation du patrimoine culturel dans les coulisses des bibliothèques. Il pose aussi un ton, léger, souvent humoristique. Brooklyn est gaffeuse, gourmande et pas toujours très organisée. Sa curiosité et son entêtement finissent par la placer dans des situations périlleuses, dont elle se sort avec une chance indécente.

Il ne faut pas chercher là un roman aux propos d’une grande profondeur. C’est avant tout une lecture de distraction, où cependant l’intrigue est construite avec soin. Les personnages sont parfois un peu caricaturaux, le suspens un tantinet exagéré, mais l’ensemble fonctionne bien du moment qu’on a compris à quel type de littérature on a affaire, entre chick litt (Brooklyn n’est pas sans rappeler une certaine Bridget Jones, l’incompétence professionnelle en moins) et polar gentillet. Ce premier contact a d’ailleurs été assez concluant pour que le deuxième volume de la série soit d’ores et déjà en route pour ma boîte aux lettres.

Homicide in Hardcover, Kate Carlisle, 2009.

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