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Je les avais déjà croisées, dans diverses boutiques, aux mains de voyageurs dans les transports en commun, chez les camarades blogolecteurs. Pourtant, rien ne m’avait encore décidé à user d’une liseuse. Car acheter un de ces petits appareils sans y avoir jamais goûté ne semblait guère raisonnable.
Et puis la médiathèque a fait l’acquisition de deux Kobo, en a proposé le prêt à ceux de ses lecteurs qui en feraient la demande. C’était en fin d’année dernière, et la liste d’attente était déjà fort longue. Il a donc fallu patienter jusqu’à la semaine passée pour que le bidule n’atterrisse dans mon sac. A point nommé puisqu’un voyage en train s’annonçait. En son sein se trouvaient une petite dizaine de titres, destinés à plaire au plus grand nombre. Plusieurs d’entre eux furent éliminés d’office : La couleur des sentiments, lu voici plusieurs mois, 7 ans après de Guillaume Musso, Le fracas de la viande chaude et Ouroboros de Franck Thilliez, recalés pour cause d’incompatibilité avec leurs auteurs respectifs.
Ne restaient donc pour le test que quatre titres. Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus, d’Eric-Emmanuel Schmitt m’a semblé parfait pour débuter. Et puis j’ai enchaîné avec Volte-Face, de Michael Connelly. Les pages se tournaient virtuellement avec beaucoup de facilité, la liseuse, calée dans son étui de cuir, se prenait bien en main. Le rendu sur écran est plus que convenable, assez proche de celui du papier. Je me suis donc rapidement prise au jeu. Deux romans restent à découvrir : Chouette, une ride ! d’Agnès Abecassis, qui ne m’enchante pas plus que cela, et Juste une ombre, de Karine Giebel, un auteur dont j’ai lu beaucoup de bien.
Au terme de cette première semaine, je suis assez séduite par l’objet liseuse pour parcourir sites et fori en quête de renseignements pour un achat futur. Oh ! ce ne sera pas pour demain, ni même le mois prochain, car je compte écluser une large partie de ma PAL avant de succomber au démon de la lecture numérique. Comme le souligne un article de Télérama (TR 3302 du 24/04), je fais partie de ces lecteurs attentistes, encore chagrinée par le prix des ouvrages numériques et par l’étroitesse du catalogue au regard de l’édition papier. Mais l’année 2013 sera sans doute celle de l’entrée d’une liseuse dans ma bibliothèque.
Coucou, voilà mon premier commentaire sur ce blog… que je suis assidument et que j’aime beaucoup… 🙂
Les fameuses liseuses… Je crois que c’est un des sujets les plus débattus au sein de la communauté des « lecteurs assidus ».
J’avoue avoir hésité longtemps avant d’en acheter une, mais cela fait maintenant 2 ans que je l’ai et honnêtement je ne regrette pas du tout. Comparé à quelques années en arrière le catalogue s’est bien étoffé, beaucoup des nouveautés sortent également en format électronique.
Personnellement je n’ai pas du tout abandonné le format papier, je passe de l’un à l’autre selon les envies. S’il y a un livre qui me fait de l’oeil, je regarde d’abord si je peux le trouver en format électronique et si ce n’est pas le cas je regarde le format papier. Je pense que les deux formules se complètent bien et en voyage la liseuse est super… ma valise s’en trouve grandement soulagée.
Je possède la Kobo Glo est j’en suis très contente! 🙂
Merci pour ta fidélité, et pour ce premier commentaire fort sympathique.
La Kobo Glo est le modèle qui a priori me tente le plus. Une lecture alternée entre papier et liseuse me semble tout à fait pertinente, et c’est sans doute celle qui me conviendra à terme. La question du poids et du volume lors d’un voyage est en effet cruciale… surtout quand c’est monsieur qui porte la valise !
C’est vrai que pour les liseuses, c’est important de pouvoir tester avant. On ne peut pas savoir si on va aimer ou pas.
J’avoue néanmoins que le choix des livres freine effectivement un peu mon utilisation de ma liseuse en ce moment. Acheter un livre numérique (que je ne pourrai pas revendre ensuite) plus cher qu’un livre papier, même si ceux-ci envahissent ma maison, ça m’ennuie.
Du coup, je lis surtout des classiques gratuits, des introuvables, des services presses (j’en ai eu quelques uns pour la rentrée littéraire), mais j’achète très très peu. Je crois d’ailleurs qu’il est bon de mutualiser ses livres quand on a une liseuse, comme on le faisait pour le club des lecteurs numériques. Cela permet de diminuer le cout et de faire vivre les livres comme quand on les prétait.
Mais certains auteurs trouvent cela incorrect, assimilant le prêt à du vol, vu qu’on peut garder le fichier sur sa liseuse. Certes, mais il me semble que je peux faire des photocopies avant de revendre un livre 😉
La question du prêt, mais aussi celle de l’achat d’occasion (qui est la source d’alimentation première de ma PAL), posent problème avec le livre numérique.
J’ai du mal à comprendre la réticence des auteurs pour la mutualisation car le prêt en est une forme déjà existante avec les éditions papier : je ne compte pas le nombre d’ouvrages qui circulent entre mes collègues tout au long de l’année, ni ceux qui sont échangés par les blogolecteurs, ou même qui peuplent les bibliothèques publiques. Dans chacune de ces situations, on peut scanner ou photocopier…
J’attends tranquillement aussi de pouvoir tester, et que tout évolue, par exemple les prix vers le bas et la variété d’offre vers le haut.
Pour l’instant, je suis fidèle au livre sans batteries, qui a fait ses preuves!
Le livre sans batteries reste mon premier choix aussi, ne serait-ce que parce qu’il permet de glisser un marque-page, de coller quelques signets de couleur pour le transformer en hérisson.
C’est vrai que les livres récents en numérique coûtent trop cher pour ce qu’ils sont. C’est pour ça que je n’en achète que si le prix est en dessous de 3 €, dans les petites maisons ou en anglais. Sinon de pouvoir acquérir n’importe quel classique, dans n’importe quelle langue est très cool ; surtout quand les bouquins sont introuvables (j’ai fait de très belles découvertes comme ça).
Le prêt d’ebook je ne trouve pas ça malhonnête, comme toi je prends l’exemple des gens qui se prêtent des livres et vont en bibliothèque. Du moment que ça n’aterrit pas sur un site de téléchargement illégal, il y a peu de chance que quelqu’un l’envoie à plus de trois ou quatre personnes qu’il connaît.
En tout cas je suis contente que la liseuse et te plaise et je serais curieuse de voir si tu en achètes une finalement ^^
Je pense que je finirai par acheter une liseuse, mais pas dans l’immédiat. J’ai d’autres projets à financer avant cela, en particulier l’acquisition d’un violon…