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Sur l’étal d’un vide-grenier, trois femmes se laissent séduire par le même service à thé. Elles décident de l’acheter ensemble, et de l’utiliser à tour de rôle en fonction de leurs projets respectifs. Elles s’entendent aussi pour réunir le plus grand nombre possible de tasses, théières et sucriers. Jenny sera la première à bénéficier de ce trésor de porcelaine. Elle souhaite en effet proposer à ses invités une réception autour du thé. Ce sera ensuite le tour de Maggie, engagée par une richissime héritière pour planifier ses noces sur le thème d’Alice au pays des Merveilles, où le thé du Chapelier fou doit tenir une place essentielle. Enfin, Alison pourra transformer ces jolies tasses en bougies, pour le plus grand plaisir des adeptes de décoration vintage. De manière tout à fait prévisible, les trois femmes se rapprochent pour partager bien plus que cette quête de porcelaine. Elles deviennent amies et confidentes, se soutenant face aux difficultés amoureuses, familiales ou professionnelles.
Il ne s’agit pas là d’un roman remarquable. Mais je n’en attendais guère qu’un moment de détente lorsque je l’ai acheté sur un coup de tête, séduite par la couverture autant que par le titre. Pour ce premier roman, Vanessa Greene propose une œuvre de chick-litt sans prétention, où se mêlent des intrigues sentimentales et un tableau léger d’une certaine société anglaise. Les préoccupations des héroïnes sont celles de femmes qui cherchent à réussir professionnellement aussi bien qu’à s’épanouir au sein de la famille qu’elles construisent. La future jeune mariée et ses doutes, les imbroglios familiaux hérités de divorces, les remises en cause d’une mère face à ses adolescentes, les inquiétudes d’une épouse qui craint de voir son couple se déliter avec le temps et bien sûr l’amitié, tels sont les multiples sujets abordés dans ce roman léger, où tout finit bien. Ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est écrit avec assez de simplicité pour être plaisant. Quand l’esprit est concentré sur les obligations professionnelles, rien ne vaut ce type de lecture pour se détendre. Et puis, un peu de chick-litt de temps à autre n’a jamais fait de mal à quiconque, surtout en anglais …
The Vintage Teacup Club, Vanessa Greene, 2012.
ça a l’air sympa ! moi aussi j’aime bien la chick lit, lorsqu’elle est de qualité, on passe un bon moment 🙂
Lire un bon roman de chick-litt décrasse efficacement les neurones, et remonte le moral. Un bon remède contre la déprime.
Si je le trouve en très bon état dans un des « charity shop » du coin, je l’achéterai. Je viens de me procurer pour £2 Death at Pemberley. Un roman sur Jane Austen, encore une chick litt. ça fait du bien de temps en temps de se détendre. Merci pour cette idée!
Avec Death at Pemberley, on n’est plus tout à fait dans la chick-litt : à vrai dire, P.D. James s’est peut-être trop investie dans le pastiche de Jane Austen et a un peu oublié l’aspect policier de ce roman. Mais à £ 2, le craquage était justifié.
J’adore la couverture ! ^^
C’est la couverture qui m’a fait m’arrêter devant ce roman !
Le titre tout comme la couverture me font bien envie. Je note donc dans ma wish list. J’en profite aussi pour te souhaiter une excellente année 2013!
La couverture est un pousse-au-crime !
Bonne année à toi aussi.