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Qu’il est difficile de résister à pareil titre. En deux temps trois mouvements, l’ouvrage a sauté sur la pile des nouvelles acquisitions chez Gibert. Et sa lecture a été presque instantanée. Quand le temps consacré à lire se voir réduit comme peau de chagrin, il est toujours plaisant de grignoter ce genre de petit livre.
Alors qu’il déclare n’être pas un spécialiste du Japon, l’auteur a souhaité partager quelques unes de ses lumières, plus ou moins anecdotiques, sur un pays et une civilisation encore mal connus en Occident. La centaine de pages peut se lire dans l’ordre proposé, mais il est aussi possible de picorer de manière thématique grâce à un index détaillé ou à la table des matières.
Les références à l’histoire ou à la culture traditionnelle sont nombreuses. On trouve des grands classiques du genre, lié à la gastronomie (le fugu, par exemple), à la religion (shintoïsme et bouddhisme, le torii flottant de Miyajima) ou aux tenues vestimentaires (la différence entre le kimono et le yukata). D’autres entrées sont plus originales, comme le massacre de Nankin ou le pachinko, sans oublier celle qui donne son titre au livre, la plus grande cuillère à riz du monde.
La particularité de cet ouvrage réside dans des sujets plus rarement mis en avant. L’économie tient une place importante. L’auteur évoque ainsi les plus grandes fortunes nippones, ainsi que le redressement de Nissan grâce à Carlos Ghosn. La démographie est aussi abordée (vieillissement ou suicide). La culture populaire est largement mise en valeur (la notion de « Cool Japan » est d’ailleurs présentée). On (re)découvre des personnages méconnus en France : Doraemon ou Anpanman. Enfin, des informations insolites surgissent, entre autres la liste des villes japonaises jumelées avec des villes françaises, le top 10 des prénoms pour les nouveau-nés japonais, la liste des films japonais récompensés par un Oscar.
Quant aux illustrations, souvent humoristiques, d’Olivier Romac, elles occupent une place essentielle, et se fondent admirablement avec le texte.
Voici donc un petit livre aussi amusant qu’intéressant, capable de plaire aux néophytes curieux autant qu’aux passionnés de culture nippone.
La plus grande cuillère à riz du monde,ou 50 choses utiles et inutiles à connaître sur le Japon, Sirisombath (illustrations Olivier Romac), 2012.
Ouh là, je sais pour qui est ce livre (ah zut, elle est justement en voyage au Japon, ça tombe bien ^_^)
Il peut se lire aussi en rentrant du Japon, pour réveiller les souvenirs.
Ça a l’air très intéressant pour quelqu’un qui ne connait pas ou peu le pays.
Même quand on a lu un peu sur le sujet, ou quand on a vu le Japon, il est possible d’y prendre plaisir et d’y apprendre quelques bricoles supplémentaires.
Oui sans doute, même moi qui y habite je trouverai sans doute quelques anecdotes que je ne connais pas, mais à mon avis, c’est plus instructif pour quelqu’un qui connaît peu. Si je tombe dessus, j’y jetterai un coup d’œil !
Evidemment, tu es dans une situation un peu particulière… Connaissais-tu l’existence de la plus grande cuillère à riz du monde sur le sol japonais ?
Oui, j’en avais déjà entendu parler par des amis. Si j’ai l’occasion de la voir, je rapporterai une petite photo 😉
Je suis curieuse de voir ça !
J’adore ce type de livres !
Alors n’hésite pas !
Un grand merci pour votre article. Ravi que le livre vous ait plu.et encore plus que vous partagiez votre enthousiasme après l’avoir lu. Mille mercis, vraiment !
L’auteur
C’est toujours un plaisir de faire découvrir les ouvrages qui m’ont plu.
Merci pour votre commentaire dans cet humble salon.
Bonsoir Mrs Pepys, je ne connais ni ce livre ni l’auteur et je ne sais si je le lirai un jour, j’ai tellement de lectures à la maison à terminer d’abord. Toutefois la culture nipponne me plait grandement, connaissez-vous le clan des Otoris? A bientôt
J’ai beaucoup aimé Le Clan des Otoris, lu au moment de sa sortie, et ce malgré quelques longueurs dans les derniers volumes de la série.
Bonjour Miss Peppys! Je me permet de t’écrire pour te demande un renseignement, je viens d’overblog et mon site est de plus en plus lent, c’est pourquoi j’ai décidé de partir et je me suis inscrite sur wordpress. Le seul hic c’est que je ne sais pas comment rapporter mes anciens articles. Peux-tu m’expliquer comment tu as fait?
A très bientôt j’espère
Compte tenu de la difficulté de faire migrer les articles d’OB à WordPress, j’ai choisi de les recopier et de les republier l’un après l’autre. Les commentaires sont cependant restés sur OB. D’autres ont davantage de compétences en la matière et sauraient peut-être mieux te conseiller.