Outrée par la réaction, aussi excessive qu’inadmissible, d’un éditeur envers une blogueuse (pour en savoir davantage, n’hésitez pas à aller lire ici, ici ou ici), je me permets de remettre en avant les droits imprescriptibles du blogueur-lecteur, tels qu’Antigone les avait présentés en 2010.
Le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d’être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d’aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d’accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d’avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d’être infidèle, de moins aimer ce que j’ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires où bon me semble, partout où le droit de s’exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence, d’ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce, mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d’être une lectrice.
Il faudrait bien que je me mette ce texte en réserve, on ne sait jamais! (je suis au courant déjà de l’histoire, pfff, la vie devient compliquée, qu’on nous laisse lire en paix! ^_^)(les auteurs, déjà, maintenant les éditeurs et plateforme de blog!)
Et dire qu’on ne cesse de répéter que les blogueurs n’ont aucune influence ! Si c’était le cas, on nous laisserait lire et bloguer en paix !
Et en plus, Sophie a décidé de fermer son blog. C’est dramatique que cela en soit arrivé là, mais je la comprends.
Dommage d’en arriver à la fermeture du blog : ce pseudo éditeur peut être fier de lui !
C’est absolument scandaleux, évidemment !
Nous sommes unanimes sur la question, et c’est rassurant.
Il n’a y a que des petites gens pour avoir ce genre de réactions.
Ça m’ulcère que l’on puisse encore dire aux gens ce qu’ils doivent dire pourvu que ça soit dans les intérêts de certains.
La tentation de la censure chatouille encore certains esprits, surtout quand il est question d’argent.
Tu as bien raison d’écrire clairement, de dire haut et fort cette liberté des blogs de lecture. Je crois que c’est précisément cette liberté-là que certains ne supportent pas…
Il ferait beau voir qu’on ne puisse publier que des billets élogieux sur nos blogs : chacun dispose de son libre arbitre pour décider s’il aime ou non une lecture, surtout quand la critique est argumentée.
Grâce à ton billet, j’ai découvert ce dont Sophie a été victime… Une piqûre de rappel sur les droits imprescriptibles du blogueur-lecteur ne font pas de mal aux indélicats !
J’espère que ta rentrée s’est bien passée.
Il est malheureux que de telles mésaventures arrivent régulièrement aux blogo-lecteurs : les indélicats sont nombreux, en particulier sur Internet.
La rentrée s’est bien passée, merci : des collègues sympathiques et des élèves pas pires que les années précédentes, ce n’est pas si mal.
C’est effectivement inadmissible, ce sont des menaces et même si elles sont à peine voilées, elle restent tout de même scandaleuses! Que je sache « la blogueuse » en question a été fidèle à elle-même, au contraire je trouve qu’elle a été très courageuse de donner son vrai point de vue sur un roman qui visiblement s’est avéré médiocre. C’est minable de s’en prendre à elle. Pour ma part, il m’arrive (même si c’est plus rare que je consacre un billet à une daube) de poster des billets peu élogieux sur divers livres mais c’est notre droit à tous lecteurs-blogueurs, tant qu’on n’insulte pas l’écrivain et d’ailleurs contenu du prix que Sophie a dépensé pour ce livre je trouve que c’est vraiment gonflé de la part de l’éditeur! C’est bien que ce « coup de gueule » ai circulé. En réponse à l’éditeur comme le dit la maxime: « Qui se sent morveux se mouche ». Sur ce, bonne soirée!